Axiom Space va lancer 2 Orbital Data Center en orbite terrestre basse

Axiom Space, une start-up américaine qui a un projet de station spatiale commerciale, a annoncé le lancement avant la fin 2025 de deux ODC (Orbital Data Center), des datacenters en orbite terrestre basse destinés à être des nœuds du réseau de relais optiques Kepler Communications.

Les projets de datacenters spatiaux se multiplient. Ils relèvent plutôt pour le moment du domaine de l’expérimentation et de la démonstration. Annoncé en 2023, celui d’Axiom Space porte sur l’OISL (optical inter-satellite links), des liaisons optiques intersatellites à haut débit.

Avec ses ODC et ses solutions informatiques – de traitement, d’IA et de stockage des données sécurisées et reposant sur le cloud – Axiom Space compte transformer les opérations spatiales, notamment dans le contexte de la défense et de la sécurité.

Parmi les cas d’utilisation des ODC, Axiom Space cite :

  • Traitement, exploitation et diffusion (PED) en orbite et en temps réel de données provenant de plusieurs satellites de sécurité nationale et commerciaux
  • Fusion multi-capteurs à faible latence pour la détection et le suivi des menaces terrestres ou spatiales
  • IA/ML et grands modèles de langage (LLM) pour permettre une prise de décision en temps réel et autonome ou semi-autonome pour les satellites et autres actifs spatiaux
  • Capacités de détection et de réponse aux points terminaux (EDR) indépendantes de la Terre pour améliorer la cybersécurité des milliers d’actifs spatiaux nationaux, commerciaux et civils

Pour expérimenter cela, Axiom Space substitue ses nœuds ODC 1 et 2 à deux des premiers satellites relais optiques du programme Kepler programmés pour la fin 2025 afin de tester le système de liaisons optiques de 2,5 Gbit/s entre actifs de la constellation optique Kepler Communications en orbite terrestre basse LEO (low-Earth orbit).

Plus tard, Axiom Space projette de d’intégrer des capacités de communication optique OISL et espace-sol de 10 Gbit/s+ dans ses futurs nœuds ODC.

Tout cela bien évidemment sous réserve de maintient de l’agenda spatial des divers protagonistes de ce programme. Qui comme souvent dans les programmes spatiaux change au rythmes des retards, ce qui est le cas actuellement…

à lire