Le refroidissement par immersion repose sur un liquide diélectrique non conducteur dans lequel sont immergés les serveurs et équipements IT. La compagnie pétrolière britannique Castrol a rejoint le programme partenaire des instituts de recherche suédois (RISE) pour aider à accélérer la R&D sur les fluides.
Qu’attend-t-on des fluides de refroidissement exploités par l’immersion ? Qu’ils offrent des performances de gestion thermique avancées pour l’échange et le transport de la chaleur émise par les composants IT. Qu’ils affichent une très faible viscosité. Ainsi qu’une grande stabilité pour une sécurité accrue et une forte compatibilité des composants électriques.
Il y a quelques années, parmi les premières expérimentations de la technologie de l’immersion, certaines ont rencontré des difficultés avec des équipement qui s’oxydaient. La cause est connue, la qualité des fluides, par ailleurs difficilement obtenus sur un marché soumis à un embargo américain.
Pour satisfaire un marché naissant et une nouvelle génération d’utilisateurs en datacenters, en particulier dans le HPC qui progresse rapidement, les compagnies pétrolières cherchent aujourd’hui à développer des solutions à moyen et long terme.
Tel est le sens du rapprochement de Castrol avec RISE, un institut de recherche indépendant appartenant à l’État suédois axé sur les technologies, et engagé dans la recherche holistique sur les datacenters. L’objectif pour le pétrolier est de combiner son expertise des fluides, de la science des matériaux et de la gestion thermique avec le banc d’essai et les capacités de recherche de pointe de RISE afin de faciliter le développement ultérieur de sa gamme de fluides de refroidissement par immersion monophasés Castrol ON.
