Hanoï veut devenir le hub des datacenters de l’ASEAN

Réunis lors de la Convention sur le Cloud et les datacenters de Hanoï, qui s’est tenue le 15 août, dirigeants d’entreprises technologiques et investisseurs ont affirmé que le Vietnam est l’un des marchés potentiels pour le développement des datacenters dans la région ASEAN.

  • L’AESAN, l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est, regroupe 10 états membres : l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande et les Philippines, qui sont à son origine, en 1967, rejoints par le Brunei (1984), le Vietnam (1995), le Laos et la Birmanie (1997), et le Cambodge (1999).

Hanoï, la capitale du Vietnam, va-t-elle devenir le cœur de la donnée de la région de l’Asie du Sud-Est ? C’est ce qu’affirment dirigeants d’entreprises technologiques et investisseurs de l’ASEAN réunis à Hanoï. Ils ont affirmé qu’en matière de datacenters, le Vietnam et en particulier Hanoï est l’un des marchés potentiels de la région, avec la la Thaïlande et la Malaisie.

Quels son leurs arguments de Hanoï ?

Parmi les arguments des experts, la capitale du Vietnam réunit plusieurs avantages :

  • le taux de croissance annuel du cloud computing, plus de 30 % à Hanoï au cours des trois dernières années ;
  • les coûts de construction des datacenters avantageux, le prix moyen du terrain pour construire un datacenter à Hanoî est estimé à 120 $ le m², soit un dixième de celui des pays voisins ;
  • les coûts de main-d’œuvre pour les ingénieurs opérationnels et les cadres nettement inférieurs, équivalant à 40 à 50 % des pays de l’ASEAN ;
  • les 370 000 entreprises que compte Hanoï actuellement, dont 10 000 dans le domaine des technologies de l’information, et 170 000 travailleurs bien formés.

Mais le principal argument qui semble porter cette ambition de devenir le centre des datacenters de l’ASEAN, c’est sa position géographique favorable, avec moins d’impacts des inondations et des catastrophes naturelles. Un facteurs que l’emporterait auprès des investisseurs !

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