Expert - Christophe Gaultier, directeur Opentext Cybersecurtity
La sauvegarde des données devient une couche de cybersécurité critique car le paysage des données continue de croître de manière exponentielle. Les technologies, telles que le cloud et l’IA, augmentent rapidement la création et l’utilisation des données. Cela signifie que les organisations doivent modifier leur façon de penser les données et les informations qui y sont préservées. La Journée mondiale de la sauvegarde est le moment privilégié pour initier ce changement.
Les sauvegardes sont nécessaires pour que les entreprises soient réactives et souples en cas d’attaque par ransomware ou de catastrophe. Toutefois, elles ne doivent pas être effectuées au hasard. Dans le cas contraire, les ressources et la bande passante seraient débordées et l’organisation s’exposerait également à un risque de non-conformité. Dans les environnements actuels, il est impératif de comprendre les données et leur niveau de risque.
En donnant la priorité à la confidentialité et à l’hygiène des données, les entreprises peuvent améliorer leur sécurité en allant au-delà de la préservation des informations et de la reprise après sinistre. L’analyse des données, par exemple, permet d’identifier les redondances et les inefficacités, ce qui diminue la quantité globale de données à conserver et réduit l’empreinte d’une organisation.
Les technologies de protection de la vie privée vont encore plus loin, en aidant à minimiser l’utilisation des données tout en encourageant la durabilité, l’utilisation éthique de l’information et en garantissant la conformité aux réglementations et à l’audit. Les technologies telles que le masquage, la symbolisation et le cryptage des données peuvent également protéger la vie privée des individus et sécuriser les informations critiques, tout en empêchant la conservation excessive des données.
En associant l’hygiène des données à des technologies de protection de la vie privée comme celles-ci, une organisation peut conserver uniquement les données nécessaires. Elle peut ainsi réduire ses dépenses en matière de sauvegarde des données et mettre en œuvre plus efficacement des mesures de sécurité, telles que le cryptage et les contrôles d’accès, pour protéger les informations sensibles restantes.