DXC Technology partage les impressions de décideurs du monde entier sur l’impact de la dette technologique ainsi qu’un plan en quatre étapes pour la rembourser aujourd’hui et l’empêcher demain.
L’étude est disponible n fin de notre article
Etude – Une étude auprès d’entreprises majeures menée par DXC Technology, une compagnie de services technologiques internationale de la liste Fortune 500, a révélé que près de la moitié (46 %) des cadres dirigeants pensent que la dette technologique pèse sur leur activité, freinant l’innovation et la croissance.
La dette technologique représente le coût des restructurations causées par des solutions « inférieures mais rapides » plutôt que la « bonne » solution technologique. En d’autres termes, si par le passé, un investissement a suffi, il pourrait se révéler être insuffisant pour le long-terme. La dette technologique est généralement accumulée sur plusieurs compromis en faveur de la vitesse qui mènent à des logiciels suboptimaux et, de fil en aiguille, de plus en plus difficiles à optimiser. Si elle diffère de l’obsolescence ou de la détérioration du capital technologique, son coût peut être mesuré en milliards dans la plupart des grandes entreprises et elle a des conséquences profondes sur l’activité d’une organisation, limitant l’efficacité de son capital humain, sa productivité, augmentant ses vulnérabilités de sécurité et finit par minimiser le succès de l’entreprise et impacter le cours de son action.
Selon un sondage international mené par DXC Leading Edge, dont une équipe de chercheurs en leadership et innovation qui se concentrent sur la transformation des organisations a interrogé 750 cadres dirigeants du secteur de l’information et de la technologie, les données suggèrent de réimaginer la dette technologique non comme un problème à résoudre mais comme une opportunité à saisir dans le cadre des efforts de modernisation de n’importe quelle organisation.
Selon ce rapport, personne ne veut endosser la responsabilité de cette dette. Si 99 % des cadres interviewés ont reconnu que la dette technologique posait un risque à leurs organisations, trois sur quatre d’entre eux pensaient encore que le département IT devait s’en occuper seul.
Michael Corcoran, Global Lead, Analytics & Engineering, a déclaré : « Nous sommes à un moment où l’innovation technologique s’accélère rapidement. La façon dont nous construisons, développons et habilitons nos équipes et nos clients évolue et, par conséquent, notre approche de la gestion du processus de modernisation doit en faire autant. Parfois, la propagation de la dette technologique au sein de l’organisation fait qu’il est difficile pour les dirigeants de sortir de la vision de leur équipe, et c’est là qu’une tierce partie neutre peut fournir une vision holistique qui permet aux dirigeants d’envisager un nouveau point de vue. Si les dirigeants d’entreprise ne s’engagent pas dès maintenant à s’attaquer à la dette technologique, cela entraînera une perte de ressources, de productivité et de talents, et aura d’énormes répercussions sur la sécurité. »
Le manque de certitude de la part des dirigeants d’entreprise a également un impact considérable sur leur capacité à gérer la dette technologique. Si tous les cadres voyaient clairement qu’il y avait des obstacles à la modernisation de leurs organisations, 47 % ont évalué la barrière de la connaissance comme importante ou très importante, et 38 % ont évalué la barrière culturelle comme importante ou très importante.
DXC a observé que les organisations peuvent faire 39 % d’économies grâce à la réduction de la dette technique tout en retirant 37% d’applications redondantes et a ainsi identifié un plan en quatre étapes pour rembourser la dette technologique d’aujourd’hui et prévenir son accumulation à l’avenir.
- Recontextualiser la dette technologique comme une dépense de modernisation
Articuler clairement la dette de l’organisation pour assurer la lisibilité de votre plan de modernisation. Il faut absolument se concentrer sur le futur. C’est le bon moment pour une conversation franche entre cadres notamment lorsque vous faites le bilan de votre situation.
- Définissez vos opportunités
La deuxième étape pour définir vos opportunités de modernisation consiste à ouvrir la situation au-delà de la responsabilité du département IT. Les CIO et CTO seront en première ligne de votre modernisation, certes, mais c’est l’ensemble des cadres dirigeants qui est responsable de son succès. La coordination entre les aspects opérationnels et techniques de votre organisation est cruciale. Les CIO et CTO ont une position particulièrement propice pour mieux expliquer la dette technologique au reste des cadres dirigeants et autres parties prenantes de votre entreprise, notamment avec l’aide du CFO. Expliquer votre plan clairement et de manière convaincante est la prochaine étape pour permettre une collaboration efficace.
- Retirez les obstacles à votre modernisation
Chaque secteur a son propre profil, et il en va de même pour toutes les organisations. Ainsi, éliminer les obstacles organisationnels demande de les définir à la lumière de votre inventaire et de votre carte de Wardley. Utilisez le profil de votre secteur comme ligne directrice et adaptez-là aux besoins de votre organisation.
- Organisez l’exécution de votre plan
Après cette conversation, et ayant définit vos obstacles et une direction, votre organisation peut alors se concentrer sur les objectifs désirés et l’impact de son activité. La modernisation est une affaire collaborative de long terme, plus que le cercle de l’IT, elle implique toute l’organisation. Une fois correctement menée à bien, l’intégralité de l’organisation en bénéficie. Des économies sur les dépenses jusque dans la réduction des émissions en passant par le quotidien de vos employés, les opérations de toute l’entreprise en bénéficieraient. Quand la dette technologique est à la fois visible et articulée, elle peut être simplifiée, comprise et gérée efficacement comme n’importe quelle autre dépense opérationnelle d’une entreprise saine.
« La dette technologique est un problème de longue date, à l’intersection des opérations et de la technologie, un problème connu mais souvent mal compris. Comme elle continue à s’accumuler, les organisations du monde entier la reconnaissent comme un enjeu prioritaire qui ralenti leur capacité à se transformer et à répondre aux besoins de leurs clients, à long terme, explique Dave Reid, le Research Director de DXC Leading Edge. »
En plus des quatre étapes que les organisations doivent suivre pour se débarrasser de la dette technologique, DXC a développé The Tech Debt Audit pour les chefs d’entreprises qui veulent estimer immédiatement l’ampleur de la dette technologique de leurs organisations et trouver les obstacles pour combler celle-ci.
Méthode
En 2023, DXC Leading Edge a mené un sondage sur plus de 750 cadres dirigeants de l’IT à travers le monde, avec un intervalle de confiance de 95%. Le sondage était international avec des entreprises de tailles variables avec entre 1 et plus de 10 milliards de dollars américains de revenus. Les réponses étaient réparties sur des secteurs très variés : Banque et marchés de capitaux ; Assurance ; Défense et aéronautique ; Technologie, média et télécommunications ; Voyage, transport et tourisme ; Energies, services publics, pétrole et gaz naturel ; Santé ; Automobile ; Vente au détail et service client ; et Secteur public.