Le datacenter bloque avions et business à Hawaï

C’est l’histoire d’un datacenter, situé à Hawaï, DRFortress, qui a rencontré un « problème de maintenance » intervenu durant une intervention de maintenance, qui a entraîné une panne d’Internet chez certains de ses clients.

Après « Le datacenter vaincu par les arbres« , voici une nouvelle histoire de datacenter : à Hawaï, une panne dans le datacenter DRFortress a retardé et détourné des avions et perturbé les activités d’entreprises locales.

Ce vendredi 12 mai, une panne d’Internet a bloqué durant la matinée les départs de vols d’avions sur l’aéroport de Kahului à Hawaï. Les avions qui n’ont pu décoller se sont entassés sur le tarmac, détournant par là même les vols qui devaient atterrir, entraînant une accumulation de retards.

Selon la compagnie Hawaiian Airlines, la panne est intervenue à 9:00 suite à une coupure de courant liée à une maintenance planifiée chez son fournisseur de données tiers, qui a entraîné une coupure temporaire de l’Internet.

On a après ensuite qu’Hawaïan Airlines n’a pas été la seule victime de la panne : Bank of Hawaii, Hawaii Pacific Health, The Queen’s Medical Center et le média local Honolulu Star-Advertiser figurent également parmi les organisations qui ont subi des perturbations.

La responsable des communications externes pour Hawaiian Airlines a tenu à rassurer la presse et ses clients en indiquant que la sécurité des vols n’a pas été affectée. De même, le Queen’s Medical Center a confirmé que « quelques services internes ont été temporairement touchés », mais que les plans d’urgence ont permis aux soins de se poursuivre.

Seul datacenter neutre opérant à Hawaï, il a suffit d’une coupure liée à une intervention de maintenance pour que les avions ne volent plus ou soient détournés, et qu’une partie du business hawaïen s’interrompe durant une matinée.

Seul bémol dans cet affaire, la dirigeante et co-fondatrice de DRFortress, Rosa White, se refuse à commenter l’ampleur de la panne et surtout le nombre de clients qui ont été touchés. Démonstration qu’il reste des progrès à faire sur la communication dans le monde du datacenter.

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