Notre analyse – Il s’agit d’une découverte révolutionnaire, puisque jusqu’à présent l’évaporation de l’eau n’était liée qu’à la seule chaleur. Aura-t-elle des applications dans le datacenter ? Certainement – sur le Scope 3 / RSE, la production d’énergie et les changements climatiques -, mais pas dans l’immédiat. Rappelons par ailleurs que le séchage représente 20% de la consommation d’énergie industrielle, et que cette étape intervient dans de nombreux process.

Dans une avancée révolutionnaire, une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a découvert une méthode pour vaporiser l’eau en utilisant la lumière, sans recourir à la chaleur. Cette percée pourrait avoir des implications majeures dans divers domaines, de la production d’énergie à la purification de l’eau dans les régions où les ressources sont limitées. L’étude ouvre la voie à une nouvelle compréhension des interactions lumière-matière et offre des possibilités passionnantes pour l’avenir de la technologie de traitement de l’eau.
- Appelé effet photomoléculaire, le phénomène détecté par le MIT utilise des nanoparticules métalliques pour absorber la lumière du soleil.
- Ces nanoparticules génèrent des électrons hautement énergétiques lorsqu’elles absorbent la lumière.
- Ces électrons réagissent avec les molécules d’eau environnantes, les séparant en hydrogène et en oxygène.
- L’hydrogène produit peut être utilisé comme combustible propre.
- Des ajustements minimes peuvent adapter la méthode à différents environnements.
La capacité de vaporiser l’eau sans chaleur grâce à la lumière ouvre de nouvelles possibilités passionnantes dans la production d’énergie et la purification de l’eau. Cette avancée prometteuse pourrait conduire à des solutions durables pour les défis mondiaux tels que l’accès à l’eau potable et la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles. Avec des ajustements supplémentaires et des recherches continues, cette technologie pourrait être mise en œuvre à grande échelle, offrant un avenir plus propre et plus durable pour notre planète.
Pour approfondir le sujet, lire la publication du MIT : cliquer ici.