Selon une étude de Cushman & Wakefield, avec plus de 80 % des livraisons pré-louées sur les principaux marchés en Amérique, le taux de vacance des datacenters est tombé à 3%.
L’explosion de la demande en datacenters cloud et d’IA, sur les marchés établis comme émergents, entraîne deux phénomènes :
- la demande continue de dépasser l’offre ;
- et les clients se mobilisent sur les espaces disponibles, à la recherche également de territoires ou la disponibilité de l’énergie est moins sensible.
Le résultat est que les taux de location grimpent, autrement dit le taux de vacance des datacenters chute à 3%.
Voilà pourquoi opérateurs et hypercalers cherchent à se développer au-delà des hubs historiques, vers des zones de périphérie des villes tier 2, voire ce qui est plus inattendu dans des zones rurales, et cela même si le marché métropolitain demeure la priorité.
On notera deux tendances confirmées par les analystes de Cushman & Wakefield :
- Les datacenters qui supportent l’IA sont désormais intégrés aux pipeline des développements hyperscale et colocation.
- Les projets de datacenters se rapprochent plus volontiers des producteurs et des opérateurs énergétiques, soit indirectement pour les énergies renouvelables, soit directement sur le nucléaire.
Au final, c’est le niveau global des stocks qui définit le classement des hubs américains de datacenter : la Virginie, le plus grand marché de datacenters au monde, avec 13,2 GW (le chiffre combine existant, en construction et engagé), suivi d’Atlanta (3,8 GW), Phoenix (2,9 GW), Chicago (2,4 GW), Dallas (2,3 GW) et la Silicon Valley (1,3 GW).
[…] phénomène était très net aux Etats-Unis – lire « USA : le taux de vacance des datacenters chute à 3% » -, il atteint désormais le continent européen, où cependant il était prévu avec […]