Le rapport “Améliorer la durabilité des datacenters 2024” d’Atlantic Ventures pour Nutanix met en lumière l’impact des infrastructures hyperconvergées, du cloud hybride et de l’utilisation des capacités informatiques à la demande.
Etude – Nutanix, un des leaders du cloud hybride et du multicloud, a annoncé les conclusions d’un nouveau rapport axé sur l’amélioration de la durabilité des datacenters. Le rapport d’Atlantic Ventures pour Nutanix intitulé “Améliorer la durabilité des datacenters 2024” révèle comment les architectures de datacenters de nouvelle génération, incluant le cloud hybride et les infrastructures hyperconvergées, peuvent réduire de manière significative la consommation d’énergie, diminuer les émissions de carbone et générer des économies de coûts dans la région EMEA.
Selon le rapport, la modernisation des datacenters avec des solutions basées sur l’hyperconvergence pourrait, en six ans, permettre d’économiser jusqu’à 19 millions de tonnes de CO₂e dans la région EMEA, soit l’équivalent des émissions de 4,1 millions de voitures. Cela représenterait également une économie de 25 milliards d’euros d’ici 2030, grâce à une amélioration de l’efficacité énergétique et opérationnelle.
« Les datacenters sont essentiels à l’économie numérique mondiale mais figurent également parmi les plus gros consommateurs d’énergie », déclare Sammy Zoghlami, SVP EMEA chez Nutanix. « Rien que dans la région EMEA, les datacenters consomment plus de 98 TWh d’énergie par an, soit l’équivalent de la consommation d’un pays comme la Belgique. Les conclusions de ce rapport montrent que l’adoption de solutions basées sur les infrastructures hyperconvergées permet aux entreprises de contribuer de manière significative à l’action climatique tout en réduisant considérablement les coûts opérationnels. »
Voici les principales conclusions du rapport, y compris les données spécifiques à la France:
- 27 % d’économies d’énergie : Le passage d’une architecture traditionnelle à 3 niveaux à une plateforme basée sur HCI peut réduire la consommation d’énergie de plus de 27 % par an, aidant ainsi les entreprises à réduire à la fois leurs coûts opérationnels et leurs émissions.
- Impact régional massif : Dans toute la région EMEA, une transition à grande échelle pourrait permettre d’économiser jusqu’à 92 TWh d’électricité et d’éliminer 19 millions de tonnes de CO₂e entre 2024 et 2030, soit l’équivalent des émissions de 4,1 millions de voitures. En France, les économies qui pourraient être réalisées avec une transition complète d’une plateforme à trois niveaux vers une plateforme basée sur l’hyperconvergence permettrait d’économiser 14,2 TWh d’électricité.
- 25 milliards d’euros d’économies : Le gain financier résultant de la réduction de la consommation d’électricité pourrait atteindre 25 milliards d’euros d’ici 2030, offrant aux entreprises une opportunité rare d’aligner durabilité et rentabilité. Les économies potentielles sur les coûts énergétiques pour les entreprises et les prestataires de services en France pourraient atteindre 4,4 milliards d’euros lors du passage à l’hyperconvergence.
- HCI dans le cloud : La migration des plateformes hyperconvergées vers des environnements de colocation ou de cloud public amplifie ces avantages, avec des économies d’énergie pouvant atteindre jusqu’à 54 % par rapport aux datacenters traditionnels sur site. Cela est dû à la faible PUE des fournisseurs de cloud public ainsi qu’à la flexibilité de fournir une capacité informatique à la demande.
- Efficacité de la reprise après sinistre : L’architecture basée sur l’hyperconvergence permet également des systèmes de reprise après sinistre dans le cloud plus efficaces sur le plan énergétique, réduisant l’empreinte infrastructurelle tout en maintenant l’évolutivité et la réactivité.
Réduction des émissions carbone et consommation d’énergie en France
- Un passage à une infrastructure hyperconvergée permettrait de réduire 0,57 million de tonnes de CO₂e d’ici 2030. De plus, d’ici 2030, la consommation énergétique globale des datacenters en France devrait passer à 16,5 TWh.
Alors que les entreprises doivent faire face à la numérisation post-Covid et à la demande croissante pour des technologies gourmandes en données, telles que l’intelligence artificielle et l’IoT, le rapport souligne l’urgence croissante d’agir. Les défis liés à la hausse des coûts énergétiques et à la pression réglementaire accrue pour réduire leur impact environnemental compliquent davantage la tâche des responsables IT. En conséquence, l’efficacité énergétique est devenue une priorité pour les DSI et les responsables de datacenters.