La carte des datacenters en France, ça nous connait… La carte DCmag est la partie de notre site la plus visitée depuis sa création. Et nous vous savons très attachés à ce service. D’autres que nous publient leurs propres cartes. Mais force est de constater que toutes les cartes ne donnent pas le même résultat… Nous nous sommes penchés sur ce phénomène.
La Carte DCmag des datacenters en France référence 290 datacenters neutres et opérationnels, c’est à dire des datacenters ‘publics’ et actifs, généralement dédiés à la colocation et/ou l’hébergement, sur lesquels les clients peuvent librement se connecter à des opérateurs télécoms et réseaux. Ce chiffre de 290 est loin de faire l’unanimité, souvent les cartes proposées par d’autres éditeurs dépassent les 300 datacenters. Pourquoi ?
Ce qui différencie les cartes d’un observateur à l’autre, c’est d’abord la fraîcheur de leurs contenus. C’est notre premier constat : sur la plupart des sites anglo-saxons, une partie du contenu est obsolète, ou tout du moins il n’est pas mis à jour. S’il est très rare de voir un datacenter changer de destination, il l’est moins qu’il change de propriétaire. Par exemple, Interxion devient Digital Realty, Euclyde devient nLighten, ou encore les infrastructures de SFR deviennent UltraEdge.
Ce dernier acteur est un exemple concret du suivi d’une base de donnée de datacenters. SFR a vendu 250 sites en France, repris par UltraEdge. L’opérateur télécoms considérait plusieurs dizaines de ces sites comme des NetCenter, ce qui les assimilaient à des datacenters. Dès leur acquisition, nous avons travaillé avec UltraEdge qui nous a demandé d’extraire les NetCenter et de n’en retenir que 8 qu’il considère comme des datacenters de colocation. C’est suffisant pour changer la configuration d’une carte…
Autre facteur de différence, la destination des datacenters. Certains éditeurs mélangent datacenters ‘publics’ et datacenters ‘privés’. Sur notre Carte DCmag des datacenters en France, nous avons fait le choix dès l’origine de respecter la destination ‘publique’ des datacenters dans notre base, et donc d’exclure les datacenters privés : pas de datacenter de banque, d’administration, de collectivité, etc. La confidentialité de cette information est une valeur forte pour leurs exploitants, qui nous apprécient pour cela.
Autre facteur de différenciation, l’actualité régulière du datacenter. Avec elle se pose également la question de la maturité des projets. Nouveaux exemples : Google s’intéresse à un terrain proche de Châteauroux, faut-il intégrer le futur datacenter ? Dans notre logique, non, il s’agit d’un projet, non confirmé, et ensuite se posera la question de sa construction et de son rendu opérationnel. Il faudra quelques temps avant que le datacenter ne figure sur notre carte. Même question sur CloudHQ à Lisses : le projet prévoit quatre bâtiments dans un premier temps, deux sont construits, un seul est opérationnel…
Tenir une carte à jour est un travail quasi quotidien, sans suivi elle risque de rapidement se dégrader ! Et sans règles, elle peut se révéler trompeuse. C’est ce qui explique en partie les différences d’une carte à l’autre ! Alors se pose la question de savoir qui a la meilleure carte ? Nous serions tentés de répondre que c’est la notre…, mais c’est à vous de faire votre choix. Accordez-nous simplement quelques instants pour vous partager notre démarche avant de vous lancer dans une comparaison.
La carte des datacenters selon DCmag
La Carte DCmag des datacenters en France a été le premier service en ligne que Datacenter Magazine a lancé voici cinq ans. Suivie quelques mois plus tard par notre Annuaire du datacenter. Dès son lancement, la carte en ligne et dynamique (un développement interne), sur laquelle vous pouvez zoomer par région et jusqu’au plus près des emplacements, a rencontré un grand succès, qui n’a cessé de croître.
La présence de chaque datacenter décliné sur la carte est vérifiée et validée par nos soins. Le pointage sur la carte repose sur les coordonnées GPS des bâtiments. Les informations qui l’accompagnent sont extraites du site de l’exploitant et complétées par lui s’il le souhaite et prend contact avec nous. Si l’exploitant ne répond pas, nous ne publions que les informations publiques, accessibles en ligne.
Pour renforcer la pertinence de notre carte, nous travaillons également en collaboration avec des acteurs de référence. La dernière version de la Carte DCmag des datacenters en France a été révisée, complétée et validée avec la Fédération Infranum et les experts de Tactis. Cela nous donne un avantage : là où les cartes de datacenters se copient plus ou moins, et surtout se concentrent sur les acteurs de la colocation, nous nous sommes attachés à dépasser cette vision très centrée sur le hub parisien pour nous ouvrir à tous les acteurs du territoire, en particulier les acteurs des datacenters Edge.
Pour autant, la Carte DCmag des datacenters en France reste perfectible. Il manque certainement des acteurs du datacenter ou des informations qui sont passés sous notre radar. De même, elle pourrait être plus détaillée, mais nous estimons qu’il appartient aux exploitants de définir ce qu’ils souhaitent communiquer. C’est pourquoi nous privilégions la publication de documents descriptifs fournis par les acteurs.
Enfin, nous continuerons de privilégier le modèle collaboratif : faisons évoluer ensemble la Carte DCmag des datacenters en France et aidez nous à consolider ce que vous êtes nombreux à affirmer : la carte DCmag est LA carte de référence des datacenters en France. Et elle est gratuite !
DCmag se tient à votre disposition : contact@datacenter-magazine.fr