Lors de la présentation de ses résultats trimestriels, Alphabet (Google) a annoncé une augmentation significative de ses dépenses d’investissement (Capex) pour 2025, notamment dans les datacenters et les serveurs, qui seront portées à 85 milliards de dollars, contre 75 milliards initialement prévus, pour soutenir « une demande forte et croissante pour nos produits et services Cloud« .
Ce n’est pas l’IA qui motive cette hausse de 13% du Capex investi en 2025, mais « une demande forte et croissante pour nos produits et services Cloud« . Les dépenses se concentreront principalement sur l’amélioration de l’infrastructure technique, incluant les serveurs cloud, les datacenters et les réseaux.
« Nos perspectives actualisées reflètent des investissements supplémentaires dans les serveurs, le calendrier de livraison des serveurs et une accélération du rythme de construction des datacenters, principalement pour répondre à la demande des clients du cloud », a déclaré Anat Ashkenazi, directrice financière de Google et d’Alphabet.
De son côté, Sundar Pichai, me CEO d’Alphabet, a évoqué l’arrivée de ChatGPT sur l’infra de Google : « Concernant OpenAI, nous sommes ravis de collaborer avec eux sur Google Cloud. Google Cloud est une plateforme ouverte, et nous avons une solide expérience dans le soutien aux grandes entreprises, startups, laboratoires d’IA, etc. ». Certes, mais on imagine que cette arrivée, qui marque également le retrait de Microsoft du géant de l’IA, ne se fera pas sans mettre la pression sur les infrastructures de Google…
Google qui a également indiqué qu’il prévoit d’investir plus de 25 milliards de dollars dans les datacenters et son infrastructure IA aux États-Unis sur les deux prochaines années, qui porteront notamment sur le réseau électrique PJM CNBC. La réalité des infrastructures d’IA et des investissements associés se révèle complexe !
