La nature se venge des datacenters : champignons et algues s’attaquent aux dernières réalisations de colocation

C’est un phénomène qui prend de l’ampleur : pourtant fiers de leurs réalisations durables, du river cooling à Marseille au chauffage de la piscine olympique à Paris, les géants de la colocation sont désormais pris pour cibles par la Nature, à la grande satisfaction des écologistes !

  • A Paris, la piscine olympique est attaquée par des champignons qui proviennent de la serre et des cultures sur le toit d’un datacenter. Des champignons ont pris possession des systèmes de refroidissement du datacenter, puis ont continué de proliférer dans le circuit municipal jusqu’à s’attaquer à la piscine… et aux baigneurs.
  • A Marseille, les algues remontent de la mer où le système se déverse dans les canalisations du système de river cooling des datacenters, puis remontent dans les canalisations jusqu’à envahir le port historique phocéen, au risque de le bloquer.
  • Dans l’Essonne, c’est le bassin d’expérimentation d’un projet de culture des algues dans un datacenter qui prend l’eau et se gorge d’algues au comportement étrange : d’une taille peu commune, il est à craindre qu’elles s’attaquent aux humains.
  • On nous signale également que les opérateurs du câble signalent une prolifération de champignons sur les terminaisons des fibres optiques, même isolées, tandis que les câbles cuivre perdent leur couleur au profit du vert.

Ces phénomènes ne sont pour autant pas récents. On se souvient que dans le nord de l’Europe, les datacenters des hyperscalers doivent affronter la hausse des températures et de l’humidité qui favorisent aussi la prolifération des champignons. Ou encore « Les datacenters sous la menace des espèces invasives« . Mais ils donnent aujourd’hui l’impression que la nature semble vouloir reprendre ses droits en s’attaquant très efficacement aux datacenters !

Et c’est bien là que réside le plus inattendu dans cette affaire, ce 1er avril des experts ont rendu un rapport et constatent que les proliférations d’algues et de champignons ne concernent que les datacenters, qui plus est que les géants de la colocation. Ils affirment que probablement ils sont attirés par la chaleur émise par les salles informatiques.

Plusieurs autres phénomènes nous ont également été rapportés : dans la région lyonnaise, des datacenters auraient été envahis par des hordes de sangliers. Vers Lille, ce sont des lapins qui sont venus grignoter une meet-me-room. Et à Bordeaux, c’est une scène du film ‘Les Oiseaux’ qui a été jouée par des mouettes, qui ont empêché les employés de rejoindre leurs postes.

Comment réagir et contrer ces attaques sauvages ? Côté algues et champignons, la solution aurait pu être d’utiliser des produits de débouchage des éviers, mais elle a été condamnée par les écologistes. Les autorités locales ont cédé à leur pression, et préféré jeter l’éponge : à Marseille comme à Paris, la méthode a été déclarée trop abrasive et donc interdite.

Dans l’immédiat, et dans les deux cas, la méthode finalement retenue ce 1er avril est de récurer les canalisations. Les employés des datacenters ont été invités à se munir de brosses à dent et à s’attaquer aux algues et aux champignons en les brossant énergiquement.

Sur le reste des territoires, on recherche également des méthodes plus écologiques pour reconquérir les datacenters perdus. Certains se sont lancés dans la culture de carottes afin d’attirer les lapins. Dans le sud, on mise sur le long terme avec la plantation d’arbres qui produiront des glands dont les sangliers raffolent. En proximité de l’océan, les exploitants se tournent vers les pécheurs et attendent leur retour pour attirer les oiseaux avec des sardines fraîches.

La révolte de la nature fait pourtant des heureux : les écologistes, qui dans un communiqué publié ce 1er avril se réjouissent des déboires rencontrés par les datacenters, et se félicitent que la nature reprenne ses droits. Enfin, pas tous, des militants ont envahi et plongé dans la piscine olympique pour marquer la victoire de la nature… Il se raconte que des champignons continuent de les gratter ! Comme quoi la Nature n’est pas sectaire.

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