Une décision totalement inattendue a été votée au Conseil régional d’Île de France et ses conclusions s’annoncent désastreuses pour les data centers : un texte approuvé autorise la préemption du foncier des data centers pour les transformer en espaces verts. Va-t-il signer la fin des data centers franciliens ?
A la surprise générale, alors que la réunion du Conseil régional d’Île de France hier lundi allait se terminer ce 01/04 vers une heure du matin, un élu vert, s’attribuant les résultats de la votation de la ville de Paris qui va permettre à Anne Hidalgo d’interdire la circulation dans plus de 500 rues et espaces parisiens et les végétalisera, a sorti de son portefeuille et proposé au vote à la majorité des rares élus encore présents un texte militant qui contenait une annexe également approuvée qui autorise les autorités régionales à préempter les data centers !
Ce texte n’était attendu de personne, mais galvanisés par le regain d’intérêt des parisiens pour l’environnement à la suite de la votation citoyenne, les élus verts minoritaires au Conseil régional d’Île de France, mais majoritaires par leur présence lors de cette réunion du Conseil, ont réussi le tour de force de faire voter un texte fourre-tout dans lequel on retrouve de multiples propositions concernant l’Île de France. Dont l’interdiction des véhicules diesel et essence, la transformation des maréchaux en piste cyclable exclusive, la fermeture des autoroutes et du périphérique, ou l’interdiction des avions dans les deux aéroports parisiens au profit des aérostats ballons et dirigeables.
Mais ce que nous retiendrons de cette journée du premier avril 2025, c’est le vote en annexe d’un texte qui autorise la préemption des centres de données parisiens et leur démantèlement au profit de la création d’espaces verts.
On imagine nos amis marseillais scruter le vote et craindre qu’il se duplique à Marseille. Et l’opposition aux data centers des élus verts transformer leur demande de moratoire pour deux ans en permis de détruire…