Malgré la battage médiatique et politique autour de l’IA et des datacenters, selon une étude menée pour Telehouse, 67 % des consommateurs britanniques ne savent pas ce qu’est un datacenter ni à quoi il sert.
L’acceptabilité demeure un élément clé de la réussite des projets de datacenters, mais en la matière il reste un long chemin à parcourir avant que le grand public ne serait-ce que connaisse le sujet…
L’étude britannique « Connecting Lives », menée par Censuswide pour le compte de Telehouse, et qui peut facilement être transposée dans la sphère francophone, confirme que 67 % des consommateurs britanniques ne savent pas ce qu’est un datacenter ni à quoi il sert.
- 43 % des personnes interrogées ne sont pas conscientes du grand nombre de personnes, d’applications et de données pris en charge par ces installations.
- 48 % seulement estiment que les datacenters ont un impact positif sur leur accès aux services numériques, qu’ils utilisent à la maison et/ou au travail, comme le streaming vidéo et les achats en ligne.
Sensibiliser positivement
L’étude démontre un manque de sensibilisation sur l’impact réel des datacenters. Elle pointe également l’effet négatif de ce manque sur le déficit de compétences, qui pourrait freiner la transformation des datacenters et donc le progrès technologique.
Ce constat met en valeur notre événement Journée du datacenter, qui se tiendra pour son édition 2025 et comme à son habitude la troisième semaine de mai. La Journée du datacenter est un événement DCmag en ligne organisé en partenariat avec Plus Conseil. Pour plus nde renseignements, merci de nous contacter : contact@journeedudatacenter.com
Datacenters et télétravail
Enfin, il semblerait que télétravail issu de la pandémie a marqué les esprits des britanniques, suffisamment pour que plus de la moitié d’entre eux fassent le lien avec le datacenter.
- 59 % des personnes interrogées considèrent les datacenters comme essentiels au travail à distance.
- 19 % ont déclaré ne pas savoir comment ces installations favorisent le travail à distance.
- 15 % ne pensent pas qu’elles soient essentielles pour permettre une main-d’œuvre dispersée.