La bascule du réseau cuivre à des réseaux de fibre optique entraîne le désinvestissement immobilier des opérateurs télécoms. En Belgique, Proximus serait sur le point de libérer et de vendre environ 500 bâtiments, soit près de 500 000 m² de centraux téléphoniques qui pourraient devenir des datacenters Edge de colocation de détail.
La fin du réseau cuivre au profit des réseaux de fibre optique signe également la fin des centraux téléphoniques, et cela partout dans le monde. Les opérateurs télécoms engagés dans ce mouvement se mouvement se retrouvent en possession d’un patrimoine immobilier justifié par la présence des centraux téléphoniques, mais désormais inutilisés.
En Belgique, c’est l’opérateur historique Proximus qui démantèle son réseau cuivre (à l’issue d’une période de 5 ans après l’installation de la fibre optique). Au cours des dix prochaines années, près de 500 bâtiments, totalisant environ 500 000 m², seront concernés. Soit 60% de ses bâtiments que Proximus serait prêt à céder d’ici 2035.
L’opération devrait se dérouler en deux phases :
- Une première phase sur trois années prévoit la vente d’environ 30% des bâtiments que l’opérateur continuera de louer en partie, jusqu’au démantèlement sur réseau cuivre concerné.
- La seconde partie concernera 350 bâtiments sans réserve de cession-bail à vendre à partir de 2028.
La vente pourrait potentiellement intéresser des acteurs du datacenter Edge à la recherche de relais de colocation de proximité (à l’image d’UltraEdge en France qui a acquis le réseaux de datacenters de SFR).
