Saturés, les marchés américains historiques, les hotspots comme la Virginie du Nord et la Silicon Valley, doivent céder du terrain à de nouveaux marchés émergents.
Les hubs historiques américains sont confrontés à des tensions qui les rendent moins attractifs : saturation (275 datacenters en service dans la Data Center Valley de Virginie du Nord), disponibilité des terrains en baisse et tarif élevés, consommation en hausse de l’électricité et de l’eau, bande passante à partager… S’y ajoutent aujourd’hui l’opposition grandissante des habitants et des associations écologistes, et une fiscalité qui ne se montre plus aussi favorable.
Les concentrations historiques de datacenters sont toujours recherchées, Virginie du Nord et Silicon Valley en tête, par la convergences des câbles sous-marin qui atterrissent à proximité (la présence des hubs internet majeurs continue d’être attractive) voire des câbles terrestres (Dallas) ; par les compétences humaines et technologiques accumulées ; par la facilité des interconnexions entre acteurs de la colocation et de l’hyperscale. Mais les conditions ne sont plus réunies pour prolonger longtemps encore leur expansion.
Face aux pénuries, les opérateurs de datacenters cherchent ailleurs…
D’autres régions émergent, réunissant des conditions plus favorables : des terrains au prix plus raisonnable, de l’électricité décarbonée produite en quantité, des incitations fiscales plus favorables, la volonté de les accueillir…
Les nouvelles régions d’accueil des datacenters aux États-Unis sont connues. Nous en avons retenu six :
- A l’Est des Etats-Unis : Atlanta et Colombus (Amazon Facebook et Amazon y ont construit des datacenters).
- A l’Ouest des Etats-Unis : Las Vegas et Salt Lake City.
- Au centre des Etats-Unis : Denver et Austin.
Pour autant, deux critères continuent de porter les principaux projets d’implantation de datacenters : la disponibilité d’une alimentation électrique bon marché et suffisante, et la disponibilité d’une large bande passante réseau.
