Nous avons profité de l’annonce d’une nouvelle implantation en Italie pour évoquer le développement international d’APL avec son Directeur général, Tristan Richard.
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DCmag – Vous annoncez votre déploiement en Italie, quelle est votre stratégie ?
Tristan Richard – Notre annonce entre dans le cadre de notre développement à l’international, avec la création d’une succursale en Italie, qui est un marché en forte croissance sur le data center, afin de poursuivre l’accompagnement de nos clients, de leur offrir la continuité. Nous annonçons et officialisons la présence d’une équipe de sept personnes, pilotée par Julien HUMBLOT.
Notre objectif est d’accompagner nos clients déjà présents en France et sur l’ensemble du territoire européen, de leur apporter tute notre expertise technique et en gestion de projet. Plus spécifiquement auprès des hyperscalers qui raisonnent à l’échelle européenne et recherchent un interlocuteur unique, sachant que nos clients directs restent les acteurs de la colocation. Nous sommes l’interface avec les clients de nos clients au travers des exigences et des besoins montés par les clients colocataires, avec une certaine proximité avec les hyperscalers, pour leurs besoins actuels et futurs comme le refroidissement liquide DLC.
Comment percevez-vous le marché italien ?
Je le perçois avec une dynamique importante, principalement à Milan et Rome. C’est une période dynamique pour les projets et les partenariats. Nous avons d’ailleurs le projet de doubler notre effectif d’ici la fin de l’année. Au cœur des projets il y a les câbles sous-marins et la volonté des hyperscalers de se déployer en Europe.
Nous n’avons pas non plus vocation à nous disperser, c’est pourquoi nous avons un axe fort sur l’Italie et l’Europe du sud. L’Italie recherche expertises techniques et compétences en direction de projet avec les équipes locales qui construisent, commissioning et recette.
Ne serait-ce pas également que le marché français commence à saturer ?
Je ne trouve pas le marché saturé, il y a beaucoup de projets et de demandes. Notre envie première est de répondre aux besoins des clients pour un intervenant unique sur la plaque européenne.
Et l’IA ? Et ses usages par vos métiers…
Les demandes de construction de suites d’hébergement sont fortement sollicitées par la très forte densité et le DLC. L’IA porte une part importante du développement, même sur le cloud. Je reviens d’un Sommet Tech et IA à Los Angeles, et la proportion entre cloud et IA est relativement équilibrée. Il y a beaucoup de besoins sur le cloud.
Concernant l’IA et nos métiers, nous avons un plan de compétence de nos employés, des compétences sur des modules d’IA. Nous avons intégré des outils IA dans les modules de nos ingénieurs. APL est plutôt en avance, par exemple sur notre population d’ingénieurs climaticiens et énergéticiens, que nous complétons par le Lab by APL.
S’il fallait résumer votre annonce ?
Notre déploiement en Italie entre dans notre nouveau plan stratégique Impact 2027. Notre objectif reste de devenir un pure player du data center en Europe.
