Chaque année, la conférence re:Invent offre à Amazon l’occasion de réaffirmer son intérêt pour le mainframe. Ou plus précisément pour les clients du mainframe, les « plus de 70% des entreprises du Fortune 500 qui exécutent aujourd’hui des applications critiques sur le mainframe » selon la vision d’AWS. Autant de potentiel pour son cloud.
Que cache cet intérêt soutenu pour le mainframe ? Et bien pas grand chose de neuf si l’on se donne le mal de gratter les annonces… Les pseudo-annonces d’AWS, pourrions nous dire, qui concernent ce secteur ne brillent pas par l’innovation. En dehors de confirmer la place centrale du langage Cobol, le géant du cloud public délaisse bien volontiers ce domaine aux partenaires d’IBM.
AWS ne prend d’ailleurs pas trop de risque en évoquant la « complexité d’une migration mainframe », sans pour autant faire référence à d’éventuels retours d’expérience qui manquent certainement, tant les DSI concernés se montrent conservateurs pour des technologies qui continuent de faire leur preuve.
Alors AWS se contente de rester en embuscade, et de proposer des outils issus de ses partenaires pour répondre aux éventuelles demandes de clients du mainframe qui se risqueraient dans un projet de migration. Et de proposer de jouer la seule carte qui semble pouvoir apporter une réponse aux attentes des acteurs du mainframe : le cloud hybride.