Dans ses nouveaux projets de datacenters, NTT, troisième opérateur mondial de datacenters, adopte le dry cooling, ou système de refroidissement sec. L’eau n’est pas évaporée, elle reste en circuit fermé.
Les systèmes de refroidissement par évaporation constituent la principale utilisation potentielle de l’eau dans les grands datacenters, principalement aux Etats-Unis et en Chine. Mais alors que les opérateurs de datacenters se sont lancés dans la décarbonation, un nouveau risque émerge, celui des pénuries d’eau. L’équilibre entre les impacts environnementaux de l’électricité et de l’eau change.
Pour NTT, l’objectif n’est pas d’abandonner les systèmes humides, par évaporation, mais de s’attaquer aux nouveaux projets en adoptant le dry cooling, ou système de refroidissement sec, où l’eau n’est pas évaporée mais reste en circuit fermé.
Pour les installations plus anciennes, NTT s’est engagé à réaliser des études détaillées sur la durabilité de l’approvisionnement en eau et sur les avantages des économies d’énergie par rapport à l’augmentation de la consommation d’eau.
Le groupe envisage l’installons des systèmes hybrides, avec des systèmes ‘à sec’ qui fonctionnent pendant les mois les plus froids de l’année, et des systèmes ‘humides’ le reste de l’année, avec des installations d’osmose inverse pour réduire la consommation d’eau.
La conception des nouveaux sites comprendra également : la gestion des flux d’eaux pluviales provenant du site en coordination avec les infrastructures locales ; des aménagements paysagers pour éviter le besoin d’irrigation ; et, lorsque c’est possible, la capture et la réutilisation de l’eau de pluie sur le site.
NTT prévoit enfin de travailler le comportement de ses équipes, jusque dans leur vie personnelle.