Le Premier ministre portugais Antonio Costa, qui a démissionné après que son nom a été cité dans une affaire de trafic d’influence au profit du méga projet de campus de datacenters de Sines (3,5 milliards d’euros), est désormais soupçonné de prévarication par la justice portugaise
Prévarication : manquements d’un homme d’État aux obligations de sa charge.
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Selon l’Obervador, le chef du gouvernement socialiste Antonio Costa, Premier ministre portugais, serait désormais soupçonné d’avoir participé à l’élaboration d’une loi d’aménagement du territoire ayant bénéficié à la société Start Campus – du fonds d’investissement américain Davidson Kempner Capital Management accompagné du britannique Pioneer Point Partners – créée en 2021 pour construire un méga-datacenter près du port de Sines, au Portugal.
L’accusation des magistrats repose sur l’interception de conversations téléphoniques entre un juriste au service du gouvernement et un responsable de l’entreprise qui laissent entendre que le Premier ministre se serait personnellement impliqué dans la réforme légale en cause, adoptée en 2023.
La révélation de cette affaire, après une série d’arrestations et de perquisitions en novembre dernier, puis la mise en examen du chef de cabinet du Premier ministre et de son ministre des Infrastructures, et la démission d’Antonio Costa, a plongé le Portugal a plongé dans une crise politique.