En Polynésie, Google n’est pas « l’épicier du coin »

La Polynésie s’apprête à accueillir 5 câbles sous-marins de Google. Et pour cela a modifié son Code des postes et télécommunications.

Le projet de Google de déployer 5 câbles sous-marins avance à grands pas vers la Polynésie. Les relevés bathymétriques pour déterminer les tracés des câbles sont terminés, la pose peut commencer. Elle se poursuivra jusqu’à la fin 2025.

Pour autant, toutes les démarches administratives sont loin d’être terminées. Elles portent sur la fiscalité – impôts des sociétés, TVA, etc. – qui sera applicable au géant du cloud, qui n’aurait pas déclaré d’opposition à la taxation. Démarches également pour assurer l’alimentation électrique du datacenter où sera effectuer l’atterrage des câbles… sans demande de ‘tarif spécial’ semble-t-il.

Une étape qui vient d’être franchie par l’assemblée polynésienne, qui à l’unanimité a modifié le Code des postes et télécommunications, qui crée un statut d’opérateur de télécommunications extérieures. Ce qui a permis à Moetai Brotherson, Président de la Polynésie française de déclarer que Google n’est pas « l’épicier du coin ». Qui a également déclaré « on ne va pas surtaxer ».

La Polynésie française est dotée de deux câble sous-marins, Honotua et Manatua, mais anciens et au coût de maintenance élevé, ils seraient proches de leur fin de vie. C’est dire que les câbles de Google sont attendus avec une certaine impatience.

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