Nos confrères de DCD, généralement bien informés, affirment que dans le cadre de l’enquête sur l’incendie du datacenter du National Information Resources Service (NIRS) de Corée du Sud, la police de Daejeon a arrêté quatre personnes, des employés du service et un superviseur de chantier, suite à une négligence professionnelle.
DCmag continue d’investiguer sur les causes de l’incendie (lire « Le point sur l’incendie de batteries du datacenter d’état de Corée du Sud« ), mais dans l’état de nos recherches, au moment où nous écrivons cet article, aucune arrestation n’a encore été annoncée à la suite de l’incendie, mais une enquête policière approfondie est actuellement en cours.
Les autorités sud-coréennes s’attachent à déterminer si l’incendie, déclenché par l’explosion d’une batterie lithium-ion, pourrait être lié à une erreur humaine ou à une négligence lors des opérations de maintenance, et cherchent à établir d’éventuelles responsabilités pénales ou administratives.
L’origine du sinistre serait bien l’explosion d’une batterie lithium-ion lors de la manipulation d’un système d’alimentation sans interruption (ASI/UPS) débranché pour un déménagement. Bien que la batterie ait été régulièrement inspectée, certains experts émettent l’hypothèse d’un court-circuit dû à une erreur de procédure, ce qui fait l’objet de l’enquête en cours.
La police de Daejeon a constitué une équipe d’une vingtaine d’enquêteurs pour clarifier les causes précises de l’incendie. Leur mission est notamment de déterminer dans quelle mesure le vieillissement des batteries (installées en 2014), la chaîne de supervision technique et les éventuelles maladresses humaines ont pu jouer un rôle.
À ce jour, il n’y a donc pas eu d’arrestations ou de mises en détention à proprement parler à ce stade de l’enquête, mais la police pourrait procéder à des auditions supplémentaires et prendre des mesures disciplinaires suivant les conclusions des experts et enquêteurs.