Phoenix (Arizona) – Le combustible fossile a toujours sa place

Pour répondre à l’explosion des implantations de nouveaux datacenters à Phoenix, Arizona, il faut de l’énergie, toujours plus d’énergie. Alors, pour répondre à la demande, de nouvelles centrales au gaz naturel vont être construites, pour ajouter 2 gigawatts d’ici 2035 aux 9,5 gigawatts de capacité d’énergie renouvelable déjà programmés.

Phoenix, Arizona, en plain essor démographique, est devenue la neuvième place de marché mondiale des datacenters. Tous les grands acteurs s’y bousculent, et le portefeuille de projet ne cesse de s’élargir. Stack Infrastructure construit un campus de cinq datacenters ; Vantage est dans la seconde phase de son campus, un projet de 1,5 milliard de dollars ; Google a lancé la construction à Mesa d’un campus de 600 millions de dollars ; et AWS prévoit de construire deux nouveaux datacenters hyperscale.

Produire de l’énergie pour répondre à la demande

La production actuelle d’énergie dans l’Arizona ne suffira pas à alimenter ces datacenters, qui de plus en accueillant les infrastructures de l’IA deviennent de plus en plus gourmands. Les services publics de la région l’ont compris, ainsi que l’augmentation de la température liée au réchauffement climatique et celle de la population, deux facteurs à également prendre en compte, et lancent de grands projets énergétiques.

Le projet Salt River vise à produire 9,5 GW d’énergie renouvelable en cumulant le solaire, le stockage par batteries et l’hydroélectrique, une autre forme de stockage de l’énergie. Ces sources viendront compléter celles apportées par plusieurs centrales au gaz naturel en cours de construction.

Mais cela en suffira pas ! Et les autorités font le constat que l’Arizona possède d’énormes réserves de gaz naturel. C’est pourquoi les services publics de l’Arizona, malgré leur engagement à s’éloigner des combustibles fossiles, ont approuvé le projet de construction de nouvelles centrales au gaz naturel pour apporter une tranche de 2 GW.

Quant au retrait des centrales électriques au charbon, leur mise hors service n’est pas d’actualité…

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