Après Microsoft, au tour d’Amazon de mettre en pause ses projets de datacenters

Même s’il n’entend pas réduire ses investissements, Amazon reconsidère une partie de ses accords de colocation. La démarche est proche de celle engagée plus tôt par Microsoft, elle aurait pour source les contraintes de la chaîne d’approvisionnement qui freinent la croissance.

Microsoft a soufflé le froid sur le petit monde des datacenters, voici quelques mois, en interrompant des projets aux Etats-Unis dans un premier temps – selon une information dévoilée par la banque d’investissement américaine TD Cowen (lire ici) -, puis en Europe, en Australie et en Indonésie. Microsoft a confirmé le ralentissement non pas de ses investissements, mais dans la refonte de son infrastructure (lire « Microsoft a abandonné 2 GW de projets de data centers« ).

Selon une note d’analystes de Wells Fargo, c’est au tour d’Amazon de reconsidérer des accords de colocation sur des sites internationaux. La note précise que les accords n’ont pas été annulés. Pour preuve, les plus de 50 milliards de dollars engagés par AWS au premier trimestre dans des projets d’infrastructure.

Selon Wells Fargo, cette décision serait liée aux déclarations d’Andy Jassy, ​CEO d’Amazon, en février dernier, qui a pointé les pénuries de puces, de capacité énergétique et de cartes mères qui sont autant de contraintes de la chaîne d’approvisionnement qui freinent la croissance jusqu’à présent rapide du secteur.

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