Le plus ancien système de refroidissement au monde pour climatiser les datacenters, c’est le ministère de l’Environnement japonais qui paie la moitié des équipements.
Le ministère japonais de l’Environnement veut sur son territoire des datacenters zéro carbone. Pour cela, il faut réduire la consommation énergétique du refroidissement de ces mêmes datacenters.
Qu’à cela ne tienne, les nouveaux datacenters zéro carbone seront construits là où ils pourront être refroidis naturellement, donc dans les ,régions les plus froides du Japon. Et pour les datacenters existants, ils seront mis à niveau afin d’être plus respectueux de l’environnement.
Une étude menée par le ministère affirme que placer un datacenter dans un climat froid réduirait la consommation d’énergie d’environ 40%.
Dans la province de Hokkaido, Kyodo News Digital a lancé un projet de « datacenter blanc » équipé d’un système de refroidissement hybride qui utilise l’air naturel et la neige pour refroidir un datacenter de 36 800 m². Par rapport à un datacenter traditionnel, les coûts énergétiques liés à la climatisation devraient être réduits de 54,8%.
Pour atteindre l’objectif zéro carbone qu’il s’est fixé, le ministère de l’Environnement va subventionner 50% du coût de la construction de ces futur datacenters, ainsi que la mise à niveau des installations existantes. Ce qui devrait représenter un budget de 757 milliards de yens (7,3 milliards de dollars).
Des datacenters dans la neige, l’idée semble intéressante… A la condition de régler deux questions : comment réduire la latence liée à l’éloignement ? Et surtout la période ‘chaude’ du printemps à l’automne ne sera-t-elle étendue à un hiver sans neige avec le réchauffement climatique ?