Selon la presse israélienne, quatre câbles sous-marins (sur les 17 qui traversent la mer Rouge) auraient été endommagés par des rebelles Houtis au large des côtes du Yémen. Plusieurs opérateurs en Afrique confirment des perturbations et des problèmes de câbles, mais leur origine demande à être confirmée.
La presse israélienne l’affirme, quatre câbles sous-marins – AAE-1, Seacom, Europe India Gateway (EIG) et TGN – ont été endommagés dans la mer Rouge au large des côtes du Yémen. Pour ces mêmes médias, ces dommages seraient liés à des attaques terroristes de rebelles Houtis du Yémen.
Des perturbations associées à des câbles endommagés sont confirmées par Internet Netblocks sur les services internet à Djibouti, et par Seacom/TGN pour le câble qui relie Mombasa (Kenya) à Zafarana (Égypte). Mais ces acteurs ne se sont pas risqués à pointer un responsable.
L’Afrique semble pour le moment la principale victime de ces dommages. Le trafic entre l’Europe et l’Asie a trouvé des routes alternatives – les systèmes de câbles Equiano, PEACE et WACS pour Seacom –, ou des voies terrestres (rappelons que par exemple le canal de Suez, trop risqué vu sa faible profondeur, n’est pas emprunté par les câbles).
Par contre, la question se pose quant à la réparation des câbles. Les eaux territoriales yéménites ne sont pas fréquentables, surtout par des câbliers, pour autant que leurs assureurs les couvrent…
Si les attaques sur les câbles sont confirmées, les perturbations risquent fort de durer longtemps… tout comme les réparations !