Première centrale marémotrice au monde, la centrale électrique de La Rance, en Bretagne, a bénéficié d’un retrofit qui a modernisé ses joints d’étanchéité d’origine.
C’est en 1966 qu’a été inaugurée la première centrale marémotrice au monde : la centrale de La Rance. Exemple remarquable de production d’énergie renouvelable (l’expression n’était pas encore apparue à l’époque), cette usine de production d’électricité exploite la force de la marée dans l’estuaire de La Rance.
24 turbines offrent une puissance de 250 MW, ce qui représente une puissance annuelle d’environ 500 GWh, soit 17% de l’énergie produite en Bretagne. Après avoir longtemps été la centrale la plus puissante dans le monde, elle a cédé sa place en 2011, lorsque la centrale marémotrice sud-coréenne de Sihwa Lake, avec ses 254 MW, a commencé ses opérations.
EDF a donc remplacé les joints d’étanchéité d’arbre d’origine de l’usine, constitués d’un polyéthylène à poids moléculaire ultra élevé (UHMWPE) et d’un matériau en graphite de carbone, par des joints radiaux en polymère SXL de Thordon – similaires à ceux des joints en graphite de carbone ou phénoliques en termes de pression d’interface maximale et qui réduisent presque toujours les fuites -, qui a conçu un joint radial améliorée qui s’adapte au boîtier existant.