Fujitsu brûle de l’ammoniaque avec la start-up islandaise Atmonia afin d’alimenter les datacenters.
L’ammoniaque (NH3) ne figurait pas parmi les énergies envisagées pour alimenter le datacenter. Sa production laisserait une empreinte carbone jugée catastrophique. Pourtant, comme tous les carburants avec lesquels il est possible d’envisager une production durable, l’ammonium offre un potentiel à étudier.
- Le procédé Haber-Bosch, dans lequel l’azote et l’hydrogène sont convertis en ammoniaque, représenterait environ 1 % des émissions annuelles mondiales de CO2, soit plus que toute autre réaction chimique industrielle.
C’est pour cela qu’il faut pousser la R&D afin de trouver de nouveaux matériaux et catalyseurs pour produire de l’ammoniaque durable en exploitant uniquement de l’eau, de l’azote de l’air et de l’électricité propre.
- La start-up Atmonia veut effectue des recherches sur les catalyseurs pour la production d’ammoniaque, et cherche à .
- Elle entend améliorer l’efficacité de ses solutions en menant des tests pour simuler des réactions chimiques et produire de l’ammoniaque durable.
- Le modèle de R&D d’Atmonia repose sur des calculs de chimie quantique.
Fujitsu va fournir à la start-up islandaise la puissance de calcul de ses systèmes, et pourra à terme expérimenter l’ammoniaque dans ses datacenters.