Le géant mondial de l’immobilier Goodman Group a un plan de développement de 80 milliards de dollars dans les datacenters au cours des 5 à 7 prochaines années, et disposer de la capacité électrique pour mener à bien ce projet.
Le groupe Goodman joue la démesure dans le datacenter… Evoquant la consolidation de sa position de leader dans la révolution numérique, l’australien géant mondial de l’immobilier annonce un solide plan de développement des datacenters d’une valeur insolente de 80 milliards de dollars.
12,9 milliards de dollars seraient déjà engagés, 37% sont des projets de datacenters et 58% sont pré-engagés, avec une location moyenne de 14 ans.
Suivre la tendance et jouer la carte de la durabilité
S’il anticipe sa trajectoire, Goodman entend surtout suivre le rythme de la demande numérique. Et pour cela l’investisseur a fait des datacenters la pierre angulaire de sa stratégie et de sa croissance. Pour son CEO Greg Goodman, la priorité est d’intensifier la transformation ou de convertir ses sites en datacenters. « Un volume important de nos sites en propriété directe ont un potentiel de redéveloppement« .
Goodman Group est également engagé dans la durabilité. En mettant en avant la gestion de l’environnement, le groupe immobilier consolide son image et séduit les autorités dans le monde entier. En Allemagne, par exemple, le prochain projet de Goodman exploitera la chaleur fatale au profit des habitation et des entreprises à proximité.
Côté énergie, Goodman sécurise ses sources d’énergie estimées à 4 GW (dont 1,5 GW en Europe, Londres, Amsterdam, Francfort, Paris et Madrid), également en planifiant et construisant des infrastructures électriques avec les autorités et les producteurs, ce qui lui permet de disposer de modèles de livraison d’énergie optimisés.
Et la finance suit la clairvoyance de Greg Goodman
Mais c’est surtout du côté de la finance et des places boursières que Goodman rencontre le succès. Partagés entre l’excellence opérationnelle, la capacité à se réaligner stratégiquement, et la clairvoyance de son dirigeant, le modèle Goodman et son ambition sur les datacenters séduisent.
« Une part potentiellement plus importante de l’activité de développement pourrait être inscrite au bilan du groupe à l’avenir. Cela signifie qu’une plus grande partie du rendement obtenu, grâce aux ventes, peut générer un bénéfice d’exploitation plutôt que des gains de valorisation« , a déclaré Greg Goodman.
Bénéfice d’exploitation de 1,127 milliard de dollars pour le second semestre 2023, et en hausse de 29 % sur l’année, taux de croissance des bénéfices amélioré, il n’en fallait pas plus pour confirmer la vision de Greg Goodman et faire progresser la valeur de l’action du groupe de 42% sur la même période.
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