Le programme pilote mené par le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’Information chinois introduit quatre zones où des datacenters financés par des investisseurs étrangers pourraient fournir et exploiter en propre des services d’infrastructure numérique aux entreprises locales.
En Chine, les datacenters sont confrontés aux restrictions concernant la possession et l’exploitation de sites par des entreprises étrangères. Ces dernières ne peuvent détenir plus de 50% de consortiums communs avec des entreprises chinoises.
Le site d’information d’Etat Xinhua vient de publier une première démarche d’assouplissement de ces restrictions via un projet pilote d’ouverture de la Chine à des investisseurs étrangers dans le secteur des télécommunications. A l’image de ‘zones spéciales’ de libre-échange en cours de déploiement.
Ce programme pilote vise à accroître les opportunités d’investissements étrangers. Il permettra aux entreprises étrangères d’investir dans des « services de télécommunications à valeur ajoutée » dans la limite de quatre zones désignées (les ‘zones spéciales’ s’étendent sur une centaine de kilomètres carrés) à Pékin, Shanghai, Hainan et Shenzhen.
Les propriétaires des sites pourront les exploiter en propriété exclusive et assurer le traitement des données et des transactions dans les limites des zones désignées.
L’objectif pour le gouvernement chinois serait de favoriser l’intégration de technologies numériques dans le pays. Autrement dit de permettre l’implantation de technologies occidentales afin de contourner certains embargos.