Le datacenter indestructible existe !

L’opérateur de datacenters américain Tonaquint a récemment fait l’acquisition d’un datacenter EdgeX à Oklahoma City. Et il l’a modernisé pour en faire un datacenter qualifié d’indestructible.

Entendons-nous sur l’expression ‘indestructible’ : nos amis américains se montrent pragmatiques, être indestructible c’est résister au pire qui peut arriver localement. A titre d’exemple, le datacenter ne survivra pas à une explosion atomique, ou tout du moins s’il résiste, cela ne servira à rien puisque tout ce qui est autour aura disparu.

Nous sommes ici en Oklahoma, et qu’elle est la pire menace que pourrait subir cet état ? Les tornades ! L’Oklahoma en a subit 74 en 2023, la majorité étant classées ‘faibles’ (EF-0 et EF-1 sur l’échelle des risques.

Tonaquint prend très au sérieux le risque des tornades, pour satisfaire ses clients, 95% de ses datacenters ont été conçus pour résister à une tornade de niveau EF-5, soit à des vents pouvant atteindre 200 mph.

Ce qui rend le nouveau datacenter de Tonaquint à Oklahoma City, c’est qu’il a été conçu puis modernisé pour résister à des vents pouvant aller jusqu’à 310 mph, soit 500 km/h.

Ce datacenter était à l’origine destiné à un seul client avec une demande de résistance exceptionnelle et une charge critique minimum de 2,5 MW. Après son rachat, Tonaquint le transforme en campus de datacenters de colocation et 121 MW pour des clients demandeurs de ce niveau de résistance.

Une question demeure, pour les amateurs d’une approche plus militaire : le datacenter pourra-t-il résister à attaque directe d’une MOAB, Massive Ordnance Air Blast également appelée « Mother of All Bombs », la bombe non nucléaire la plus puissante ?

A ce niveau de résistance, et en prenant en compte les protections internes du datacenter, dont des portes anti-souffle en acier, il est probable d’un partir du datacenter restera debout. Le titre de datacenter indestructible ne serait donc pas usurpé…

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