Microsoft introduit le bois dans la construction de deux datacenters

Les ingénieurs de Microsoft ont développé une nouvelle approche de la construction des datacenters qui introduit un mix entre du bois lamellé-croisé (CLT), avec de l’acier et du béton. La combinaison de ces trois matériaux permet de réduire sensiblement les émissions de carbone.

Déjà employé largement en Europe, le bois l’amellé-croisé (ou CLT – Cross-laminated timber) est considéré comme une alternative avantageuse aux matériaux de construction conventionnels. En plus d’être facile à installer, il génère peu de déchets et il offre un faible impact environnemental. De plus, les bâtiments construits avec ce matériau sont capables de piéger et de stocker le carbone tout au long de leur durée de vie.

Pour Microsoft, l’expérimentation de intégration du CLT dans les matériaux pour la construction de deux datacenters en Virginie du Nord, une « mise à l’épreuve » selon l’éditeur, est un premier exemple d’ingénierie de data center hyperscale en bois, et pourrait représenter une alternative écologique sérieuse aux matériaux de construction traditionnels, comme l’acier, l’aluminium ou le ciment.

Le secteur du bâtiment et de la construction dépend fortement de l’utilisation de cs matériaux. Il représente 37% des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon le Programme des Nations unies pour l’environnement. En créant un mix entre le bois, l’acier et le béton, Microsoft annonce réduire l’empreinte carbone des bâtiments de 35 % par rapport à l’acier et de 65 % par rapport au béton préfabriqué.

L’expérimentation du bois parmi les matériaux de construction pour ses datacenters s’inscrit dans la continuité des objectifs fixés par Microsoft en matière de développement durable, en particulier de devenir neutre en carbone d’ici 2030.

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