Schneider Electric accompagne Johnson & Johnson dans l’audit de la maturité digitale de son site de production de Val de Reuil

Schneider Electric accompagne Johnson & Johnson dans l’audit de leurs deux usines de Val de Reuil. L’entreprise a fait confiance à Schneider Electric pour mener le cadrage nécessaire au déploiement de la transformation digitale, et la mise au point d’une feuille de route digitale 2021-2023 comprenant des améliorations simples avec un ROI inférieur à 3 ans.

Au-delà des produits, un service qui a pour but d’apporter des réponses concrètes aux responsables de la digitalisation des sites industriels

Le site de Johnson & Johnson de Val de Reuil est un centre de référence depuis 30 ans sur les produits pharmaceutiques (comprimés secs) et cosmétiques de qualité qui emploie plus de 400 collaborateurs et produit 198 millions d’unités conditionnées par an, livrées ensuite à des millions de consommateurs dans le monde.

« Le digital est une des priorités du groupe. Nous voulons saisir la 4e révolution industrielle, faire évoluer nos compétences et celles de nos employés pour continuer à être compétitif et améliorer la qualité de nos produits. Pour cela nous souhaitions construire un programme concret à mettre en œuvre rapidement », explique Sébastien Fauvel, Responsable de la transformation digitale sur le site de Val de Reuil.

Dans ce cadre, l’expert en santé et cosmétique a fait appel à Schneider Electric en mars 2021 pour établir en moins de 3 mois un programme visant à transformer ses processus de fabrication en un système intelligent dans la chaîne d’approvisionnement end to end. Cet audit de maturité digitale a consisté à :

  • Définir le périmètre, les objectifs et les contraintes du client (scoping) ;
  • Diagnostiquer l’existant et trouver des solutions pour atteindre le cadre prédéfini ;
  • Évaluer les coûts et les gains.

A la suite du diagnostic, un schéma directeur de 3 ans a été conçu avec des leviers actionnables assurant un ROI inférieur à 3 ans sur le périmètre choisi (planification, approvisionnement, magasin, maintenance, qualité, production).

« L’important est de transformer uniquement ce qui est nécessaire et d’aider le client à quantifier son projet. Grâce à la connaissance globale du fonctionnement de l’usine, nous avons cette vision industrielle qui nous permet de dimensionner un plan d’actions économiquement viable », complète Yoann Caballero, spécialiste de la transformation digitale chez Schneider Electric.

Dans ce cas précis, Schneider Electric a préconisé des actions visant à :

  • Réduire le Lead Time – la latence entre la commande et la réception – pour une organisation plus agile, capable d’ajuster au mieux la production et donc les stocks de matières premières sans impacter les capacités de croissance et la trésorerie.
  • Réduire l’empreinte carbone du site en proposant des solutions de traçabilité des Nettoyages En Place (NEP) et de régulation avancée sur les centrales de traitement de l’air.
  • Améliorer le contrôle qualité et la libération des lots avec la digitalisation du workflow en sortie de ligne.
  • Doter les responsables du site d’une vision instantanée de l’avancement de la planification, de la qualité et de la logistique de l’usine.

« Pour nous, l’enjeu est aussi de connecter le centre de distribution, qui est le premier client, à l’usine et de pouvoir accéder à l’état des équipements, aux ordres de fabrication, aux informations sur d’éventuelles tensions de matières premières ou de vérifier si les maillons logistiques sont bien opérationnels. Dans la 4e révolution industrielle, le deuxième client est le client final ou le consommateur, qui a encore plus d’exigences. Digitaliser permet d’être agile et de mettre à l’échelle sa production : démarrer sur des volumes faibles et en fonction du succès du produit passer sur une quantité plus importante, etc. », détaille Yoann Caballero.

Un modèle de transformation digitale déjà éprouvé dans les usines de Schneider Electric

Pour calibrer son service, Schneider Electric s’est fondé sur une méthode éprouvée au sein de ses propres usines, comme celle du Vaudreuil, l’un des sites « vitrine » de la nouvelle révolution industrielle selon une étude conduite par McKinsey pour le World Economic Forum.

Sébastien Fauvel témoigne : « Indéniablement, nous sommes voisins de l’usine du Vaudreuil et nous faisons donc confiance à Schneider Electric pour nous permettre de faire évoluer notre site de manière efficace vers l’industrie 4.0. Le fait qu’ils soient des industriels comme nous est également un grand avantage pour le développement de nos projets car nous parlons la même langue : ils ont une vision globale des actions et cela évite le double emploi et les projets extrêmement longs. »

Yoann Caballero, explique : « Grâce à une grille d’évaluation, nous pouvons voir exactement où l’entreprise peut générer des gains et un ROI important grâce au levier digital. Nous auditons également l’organisation et les compétences humaines avec une approche autour de quatre piliers : la cybersécurité, l’excellence opérationnelle, la gestion de l’énergie et la durabilité, ainsi que la performance des process pour des opérateurs engagés. »

Au-delà de la commercialisation de produits cybersécurisés pour l’industrie, les équipes Schneider Electric œuvrent ainsi sur des missions d’audits, de conseil et d’accompagnement, d’assistance à la maîtrise d’ouvrage, de conception d’architecture sécurisée et de sécurisation d’infrastructures auprès des clients utilisateurs de systèmes industriels.

Le département de transformation digitale de Schneider Electric en France compte une soixantaine de collaborateurs (consultants chefs de projet, ingénieurs réalisation, experts en cybersécurité) et travaille principalement pour le compte de grands groupes et ETI.

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