Un consortium suédois – composé d’Evroc (datacenters), Blykalla et Studsvik – a signé un protocole d’accord pour étudier la faisabilité d’un datacenter de colocation alimenté par un petit réacteur nucléaire modulaire (SMR) en Suède.
Un groupement suédois ambitionne d’allier puissance de calcul massive pour l’IA et production d’électricité « propre », tout en évaluant les modèles commerciaux, l’acceptabilité locale et l’infrastructure nécessaire d’un datacenter nucléaire.
Le groupement s’est engagé sur un MoU (Memorandum of Understanding), un protocole d’accord qui porte sur l’étude de la viabilité commerciale et technique d’un datacenter de colocation et d’un SMR ; sur le dialogue avec les municipalités et les détenteurs de terrain locaux ; et sur la possibilité d’un futur PPA (Power Purchase Agreement) nucléaire.
Le consortium réunit :
- L’opérateur de datacenter hyperscale et cloud Evroc, qui apporte son expertise des datacenters et des infrastructures numériques, et qui cible 10 datacenters hyperscale d’ici 2030.
- Le développeur nucléaire Blykalla, qui apporte la technologie du réacteur SMR “Swedish Advanced Lead Reactor” (SEALER), refroidi au plomb, de quatrième génération.
- Le prestataire de services nucléaires Studsvik, qui fournira le terrain et l’infrastructure nucléaire existante.
Le projet sera localisé sur le site ‘autorisé’ de Studsvik à Nyköping, en Suède, qui dispose déjà d’infrastructures nucléaires spécialisées (ancien réacteur de recherche).
La production en série du SMR est attendue pour le début des années 2030. La puissance proposée sera d’environ 55 MW, avec une durée du cycle de combustible de 25 ans.
