Entre accident et nouvelles ruptures présumées de câbles sous-marins en mer Baltique

Le feuilleton des dégâts portés à des câbles sous-marins en mer Baltique n’en finit pas d’alimenter de nouveaux épisodes . En début de mois, la justice suédoise concluait à un accident sur l’une des ruptures. Plus récemment, c’est l’opérateur télécoms russe Rostelecom qui a annoncé qu’un de ses câbles sous-marins de la Baltique aurait été endommagé.

Le dernier épisode du feuilleton des dégâts (volontaires ?) portés à des câbles sous-marins était consacré à la section d’un câble du Centre national de radio et de télévision de Lettonie (LVRTC), au large de l’île suédoise de Gotland à une profondeur de plus de 50 mètres (lire « Un nouveau câble sectionné en mer Baltique, entre la Lettonie et la Suède« ).

Depuis, les autorités suédoises ont saisi un navire, interrogé son équipage, et analysé ses équipements. Et le parquet suédois a conclu que c’est ce navire qui a provoqué la rupture du câble. Mais elle serait accidentelle, liées une combinaison de conditions météorologiques et de déficiences en matière d’équipement et de navigation ont contribué à la rupture du câble.

Plus récemment, l’opérateur télécoms public russe Rostelecom a déclaré que l’un de ses câbles sous-marins dans les pays baltes a été endommagé par un « impact externe », sans que cela vienne troubler ses clients.

Le câble endommagé a été réparé par des navires russes, sous la surveillance étroite de gardes-côtes finlandais, dans le cadre d’un accord qui permet à ces navires d’entrer dans la zone d’exclusivité finlandaise pour effectuer les opérations de maintenance nécessaires sur leurs câbles sous-marins, à condition de respecter la réglementation finlandaise et d’informer les autorités compétentes.

Si, depuis le début de la série de ruptures de câbles sous-marins en mer Baltique, aucune preuve d’actes volontaires n’a été confirmée, les pays européens et ceux de l’OTAN maintiennent la pression autour d’une guerre hybride menée par la Russie. Dans l’immédiat, c’est surtout la fragilité de la résilience sous-marine qui devrait être pointée…

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