Après presque six ans de travaux, la structure principale du câble sous-marin 2Africa a été complétée. Le consortium international, emmené par Meta, a conçu un réseau qui encercle l’Afrique et s’étend sur 45 000 km, reliant des landing points en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie.
Le projet 2Africa, désormais achevé dans sa portion principale, établit une nouvelle référence pour les réseaux de communication mondiaux : avec une longueur d’environ 45 000 kilomètres et une capacité record, cette infrastructure relie 33 pays et plus de 3 milliards de personnes.
Le consortium international derrière ce projet comprend Meta, Bayobab (MTN Group), center3 (stc), China Mobile International, Orange, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC. Avec son extension 2Africa Pearls, il prolonge le câble sur trois continents : l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
La portée géographique de 2Africa est sans précédent : le câble traverse l’Atlantique puis l’océan Indien, forme une boucle autour de l’Afrique et rejoint des points d’accès en Méditerranée et en Asie. Il dessert ainsi plus de 3 milliards d’habitants — soit plus de 30 % de la population mondiale.
Des technologies innovantes
Sa capacité totale embarque jusqu’à 180 Tbps sur les segments clés, grâce à 16 paires de fibres et à la technologie de multiplexage spatial (SDM), ce qui double la capacité des anciens systèmes sous-marins. Il dispose d’une résilience accrue, avec des techniques de pose plus profondes et des architectures de puissance indépendantes qui renforcent la fiabilité du réseau.
Cette capacité considérable permettra aux opérateurs de réduire les coûts de gros de bande passante, d’améliorer l’accès haut débit et de soutenir des applications exigeantes en données telles que le cloud, la 5G et l’intelligence artificielle.
Impact économique
Les analyses préliminaires suggèrent que l’activation effective de 2Africa pourrait générer jusqu’à 36,9 milliards de dollars pour le PIB africain au cours des deux à trois premières années d’exploitation, en favorisant l’emploi, l’entrepreneuriat numérique et l’intégration des économies locales au marché mondial des services numériques.

