Destinés à réaliser des tests puis à être mis hors service, KuiperSat-1 et KuiperSat-2 ont été lancés vendredi depuis Cap Kennedy en Floride. Le projet Kuiper d’Amazon projette 3 238 satellites LEO (en orbite basse) pour proposer la connectivité haut débit sans fil dans les zones rurales isolées.
« Nous avons atteint notre première étape majeure de notre mission« . C’est en ces termes que les équipes spatiales d’Amazon, basées au centre d’opérations de mission à Redmond, dans l’État de Washington, on confirmé le lancement réussi des deux premiers satellites, KuiperSat-1 et KuiperSat-2, du projet Kuiper de satellites en orbite basse (LEO).
- KuiperSat-2 a déployé ses antennes de télémétrie et établi le premier contact avec le centre de contrôle d’Amazon, permettant ainsi la première liaison télémétrique. Le premier contact avec KuiperSat-1 a suivi une minute après, confirmant le succès de cette première étape.
L’objectif d’Amazon est de déployer 3 238 satellites LEO (en orbite basse) pour proposer la connectivité haut débit sans fil dans les zones rurales isolées, pour un investissement estimé à 10 milliards de dollars. La FCC, l’organisme américain de contrôle des télécoms a donné jusqu’à 2026 à Amazon pour déployer la moitié de ses satellites.
Peu d’observateur se montrent positifs sur ce projet. D’abord Amazon est parti tardivement sur ce marché, après en particulier SpaceX Starlink, et d’autres qui occupent déjà largement le créneau du service satellite LEO, qui offre une latence plus faible par rapport aux satellites géostationnaires traditionnels.
Amazon a également pris beaucoup de retard. De plus, le groupe se refuse d’exploiter les lanceurs SpaceX, alors qu’ils sont à la fois les moins chers et les plus disponibles. Enfin Amazon con est associé à une image marketing et concurrentielle qui peine à séduire les acteurs des télécoms, les premiers à pouvoir relayer les offres des opérateurs satellitaires.