Après les incidents sur des câbles sous-marins en mer Rouge et en mer Baltique, l’OTAN relance l’initiative HEIST (hybrid space-submarine architecture ensuring infosec of telecommunications), un projet de détection rapide des dommages aux câbles sous-marins et de réacheminement des flux de données par satellite.
La multiplication des incidents sur des câbles sous-marins, qu’il s’agisse de dommages accidentels (100 câbles seraient coupés chaque année) et de potentiels sabotages délibérés, ne lasse pas d’inquiéter les autorités occidentales.
Rappelons que les réseaux sous-marins de fibre optique transportent 95% du trafic internet intercontinental. Soit plus de 10 000 milliards de dollars de transactions financières quotidiennes !
L’OTAN élabore un plan de secours crucial pour l’Internet mondial, l’initiative baptisée HEIST (hybrid space-submarine architecture ensuring infosec of telecommunications), reposant sur un secours via des liaisons satellitaires au cas où les câbles sous-marins seraient endommagés ou sabotés.
Si la capacité des câbles à fibre optique est de 340 térabits/seconde, celle des satellites se serait que de 5 gigabits/seconde. Mais la nouvelle technologie de communication laser HEIST pourrait multiplier par 40 la bande passante satellite. Associée aux câbles sous-marins, cette technologie offrirait des systèmes de sauvegarde fiables essentiels pour la sécurité des communications mondiales.
Les tests commenceront en 2025 à l’Institut de technologie de Blekinge en Suède.