Dès l’annonce du projet de datacenter de Google à Châteauroux, les premières oppositions se sont fait entendre dans la presse régionale. Les représentants départementaux de LFI ont tiré les premiers. sDésormais le cercle des oppositions s’élargit.
Le projet de Google d’installer un premier datacenter à Châteauroux pourrait devenir emblématique des remous engendrés par les futurs projets hyperscales en France. Le simple fait qu’il s’agisse de Google en fait une figure de proue à laquelle ne manqueront pas de s’attaquer les oppositions. Comme nous l’avons indiqué dans notre dernière tribune (cliquer ici), Châteauroux pourrait détrôner Marseille au classement des oppositions aux datacenters.
C’est aussi le premier projet concret d’hyperscale qui s’annonce – si l’on prend en compte que la présence de Microsoft à Mulhouse ou dans une autre agglomération française n’est pas encore confirmée, et qu’AWS évolue caché dans des datacenters dont ils ne sont pas les opérateurs -, c’est pourquoi nous nous attacherons à suivre ce dossier.
Lire tout d’abord : « Google confirme étudier l’acquisition d’un terrain à Châteauroux« .
Voici donc que les oppositions au projet de Google s’annoncent et s’organisent :
- Le groupe Écologie et Solidarité du conseil régional Centre-Val de Loire a déclaré que le projet est « irresponsable ». Les élus ont averti qu’ils s’opposeront à tout soutien de la Région au futur datacenter.
- De son côté, la France Insoumise de l’Indre a élevé ses actions contre le projet en lançant une pétition (lire le tract ci-dessous). Dont le texte se montre plein de poésie (!) : le projet de Google est présenté comme « le plus grand d’Europe, et l’un des plus vastes du monde« . Il serait « extravagant« , « opaque« , « vorace« , et il aurait « déjà tout d’un désastre« …