Singapour de retour dans la course aux datacenters

Après avoir imposé un moratoire, puis des conditions drastiques côté énergie et environnement à l’implantation de nouveaux datacenters, les autorités de Singapour viennent de libérer 300 MW pour de futurs implantations.

Il est temps, depuis l’imposition par le gouvernement d’un moratoire sur l’implantation de datacenters sur son territoire, les acteurs du dataccenters, de l’hyperscale à la colocation, se sont détournés de Singapour et sont allés chercher ailleurs des emplacements pour leurs projets.

Face à des régions voisines comme l’Indonésie, la Malaisie (et ses incitations fiscales), Jakarta, Johor ou encore Batam – où profitant de situations géographiques favorables et de potentiels d’énergies renouvelables, les projets d’implantations de datacenters se multiplient -, Singapour a commencé à perdre son statut de premier hub des datacenters dans cette région d’Asie depuis l’instauration du moratoire.

Comme un signe attendu, les autorités singapouriennes ont donc libéré 300 MW de puissance disponible pour les nouveaux projets de datacenters.

Le plan de Singapour visant à favoriser la création et augmenter la capacité d’énergies renouvelables, associé aux contraintes d’optimisation des espaces disponibles, semble avoir emporté l’assentiment du gouvernement pour libérer la pression sur les nouveaux datacenters.

Un argumentaire à double tranchant, car l’île de Singapour n’est pas adaptée à l’hydroélectrique, elle manque d’espace pour implanter des panneaux solaires et le vent y est inconstant… La question de la fourniture d’énergie verte, même importée des pays proches, risque fortement de se poser !

à lire