La ville de Stockholm va réutiliser la chaleur fatale dans ses datacenters afin de produire 10 % de la chaleur nécessaire pour répondre à ses besoins de réchauffement d’ici 2035.
La chaleur perdue des datacenters est généralement considérée comme un sous-produit inutile du calcul des serveurs informatiques. Mais dans le nord de l’Europe, la chaleur dégagée par les datacenters est canalisée dans des réseaux d’eau souterrains afin de rejoindre les réseaux de chaleur et alimenter les maisons et les bâtiments d’entreprises et des administrations.
- La ville de Stockholm et la société d’énergie Stockholm Exergi, opérateur de réseaux électriques, on créé un partenariat : Stockholm Data Parks (photo d’entête).
- L’objectif est de produire via les datacenters 10% de la chaleur nécessaire pour répondre aux besoins de réchauffement de la ville d’ici 2035.
- L’eau qui a réchauffé les bâtiments retourne ensuite aux datacenters pour être à nouveau chauffée, et recommencer le processus dans une approche circulaire.
Une opération win/win pour les datacenters
Stockholm Exergi achète pendant les huit mois les plus froids de l’année toute la chaleur résiduelle disponible des datacenters à proximité, à un prix de chaleur moins cher que les sources alternatives. Les datacenters valorisent ainsi le refroidissement jusque là considéré comme un coût.
L’opération n’est financièrement possible que si l’agglomération concernée dispose d’un réseau de chaleur installé, ou éventuellement sur les zones nouvelles où l’infrastructure du réseau de chaleur sera construire au prix le plus bas. La ville de Stockhom dispose d’un réseau de chaleur depuis les années 50.