En réponse à la pandémie de Covid-19, les opérateurs de datacenter du monde entier réduisent le trafic piétonnier dans leurs installations, et reportent les projets de maintenance et de construction non critiques.
Entre la pandémie et le télétravail, l’Internet comme les infrastructures de datacenters sont de plus en plus sollicités, avec une pression grandissante sur la qualité et la résilience des services.
Mais les opérateurs de datacenters sont dans l’obligation d’assurer la sécurité de leur personnel et de leurs clients, ainsi que de se conformer aux restrictions locales, jusqu’aux quarantaines, pour ralentir la propagation du coronavirus.
Les clients des espaces de colocation réduisent également leurs interventions physiques, tant d’installation que de maintenance des équipements. Voire ils demandent aux opérateurs d’assurer ces interventions avec leur place, ce qui les pousse à adapter leurs services.
Concrètement, les pratiques imposées dans les datacenters qui acceptent les visiteurs évoluent, contrôles à l’entrée afin de détecter les personnes potentiellement à risque (état de santé, déplacements récents, etc.), groupes d’intervention réduits en nombre, distances de sécurité imposées.
C’est le prix à payer pour garantir le maintien des datacenters en état opérationnel. Une mission qui demeure délicate, car face à cette pandémie d’une ampleur encore inégalée, tout le monde évolue en territoire inconnu.
Ces informations sont tirées de l’article « Data Center Operators Cut Onsite Staff and Visitors, Postpone Projects » paru dans Data Center Knowledge.
[…] l’avons évoqué dans un précédant article (Covid-19 : les opérateurs de datacenter modifient les pratiques et reportent les projets), face aux menaces du coronavirus les opérateurs de datacenters sont contraints d’appliquer […]