C’est dans le cadre de la mise en œuvre d’un ensemble de projets numériques au Gabon que le groupe indien Shapoorji Pallonji a proposé son aide pour financer et construire un datacenter national.
Le groupe indien Shapoorji Pallonji fait feu de tout bois pour continuer d’étendre ses activités en Afrique sub-saharienne. On le retrouve en Egypte, au Ghana et en République démocratique du Congo, proposant ses services sur des projets numériques. Par exemple, il cherche à se positionner sur le projet d’extension du Backbone national gabonais de 623 km entre Lambaréné, Mayumba et Doussala à la frontière avec le Congo-Brazzaville.
Au Gabon, Shapoorji Pallonji aurait approché et engagé des discussions avec plusieurs ministres, et initié des projets avec l’administration centrale et des entreprises sous tutelle. Il s’appuie sur un projet en cours de réalisation à Kinshasa.
Shapoorji Pallonji, créée en 1865 en Inde, est une institution présente dans le monde entier dans les secteurs de l’ingénierie et de la construction, des infrastructures, de l’immobilier, de l’eau, de l’énergie et des services financiers. Au Gabon, le groupe est intervenu sur la construction du port maritime du New Owendo International Port.
Ce qu’il faut retenir de cette information, c’est moins la multiplication des projets africains liés au numérique, ce qui va dans le sens de la transformation digitale du continent, que la présence d’une entreprise indienne sur un marché en devenir où s’affrontent déjà des entreprises françaises, européennes, américaines, chinoises et probablement russes…
[…] était engagée depuis plusieurs mois (lire « Bientôt un datacenter indien au Gabon ?« ), elle vient de se concrétiser avec la signature d’un MOU (Memorandum Of Understanding) […]