Cyxtera Technologies Inc. a demandé à être placé sous le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, une procédure de blocage de sa dette destinée à lui donner un peu de temps pour s’extraire de la situation où il s’est placé en cherchant à bricoler en bourse.
Bien que basée à Miami, en Floride, c’est dans le New Jersey que la société Cyxtera Technologies Inc. a déposé une demande de mise en faillite temporaire sous le chapitre 11 de la loi américaine. Faisant face à une grave crise de financement, le groupe va chercher à restructurer et réduire sa dette afin de survivre.
Opérant plus de 60 datacenters dans le monde, dont l’Europe avec des filiales en Allemagne et au Royaume-Uni, ainsi qu’à Singapour, Cyxtera a tenté l’aventure de la bourse en 2021, par le biais d’une hasardeuse fusion avec une société de chèques en blanc soutenue par l’activiste actionnaire Starboard Value LP. L’ensemble était alors valorisé à 3,4 milliards de dollars.
Mais depuis son introduction au Nasdaq, l’action Cyxtera a chuté de plus de 90%…
En mars dernier, Cyxtera a conclu un accord avec ses prêteurs pour prolonger sa facilité de crédit renouvelable de 120,1 millions de dollars et a prolongé son échéance jusqu’en 2024. Il a également reçu 50 millions de dollars en mai. Et il aurait obtenu un engagement supplémentaire de 200 millions de dollars en financement pour se maintenir à flot pendant le processus du chapitre 11.
L’avenir de Cyxtera se présente de façon plutôt incertaine. Le groupe a par contre déclaré que ses sites en Europe et à Singapour ne sont pas concernés. A suivre…
