L’information fait la une des journaux : Google va construire un datacenter à Châteauroux ! Plus sérieusement, elle prend sa source chez le maire de Châteauroux, mais Google a confirmé aux Echos : « Nous étudions la possibilité de l’acquisition d’un terrain à Châteauroux en vue de l’expansion potentielle de notre infrastructure cloud et de centres de données en France« .
L’information circulait sous le manteau, plusieurs acteurs du datacenter piaffant d’impatience dans l’attente de cette annonce. Nous resterons cependant prudents, on se souvient que très récemment Google a préféré étendre son campus belge plutôt que se lancer dans un nouveau datacenter au Luxembourg…
Ce serait donc à Châteauroux, préfecture du département de l’Indre en région Centre-Val de Loire, ou plus précisément à Ozans, que Google installerait son premier datacenter en France. Tout du moins c’est Gil Avérous, maire de Châteauroux et président de Châteauroux Métropole, qui a annoncé que la communauté d’agglomération avait vendu un terrain de 195 hectares à Tricolore Computing, une filiale de Google.
L’opération concernerait une parcelle de 195 hectares, qui aurait été non pas acquise mais réservée par Tricolore Computing. Elle figure sur la liste des « sites clés en main » identifiés par le gouvernement français comme susceptibles d’accueillir des projets industriels électrosensibles, sous entendu des datacenters hyperscales. Le terrain serait en vente au prix de 58,5 millions d’euros.
Nous demeurerons prudents pour le moment. Google a confirmé son intérêt pour la parcelle, mais n’a pas signé son acquisition. Il dispose d’un an pour ce faire. Surtout que si le lieu semble répondre à une partie des critères demandés par les opérateurs de datacenters, celui essentiel de la capacité énergétique ne l’est pas.
Le déploiement d’une nouvelle ligne aérienne à 400 000 volts en cours d’installation par RTE est évoqué. Elle pourrait être la solution d’infrastructure attendue, mais elle ne devrait voir le jour que dans quelques années. Et Google devra certainement prendre en charge la construction de deux sous-stations…
Gil Avérous a d’ailleurs déclaré n’être « pas sûr à 100 % que le projet se fasse »…