La division BREIT (Blackstone Real Estate Income Trust) du méga fonds d’investissement Blackstone a réuni suffisamment de liquidités pour passer à l’offensive dans des domaines opportunistes, dont les datacenters.
Le géant Blackstone – 69 milliards de dollars placés dans l’immobilier -, après avoir passé une période délicate, sous la pression des marchés et avec nombre d’investisseurs qui ont souhaité sortir du fonds, revient sur le devant d’une scène qu’il n’a jamais réellement quittée.
Sa division BREIT (Blackstone Real Estate Income Trust), spécialisée dans les placements immobiliers cotés en bourse et négociés au rabais, ainsi que dans les financements immobiliers, dispose d’un portefeuille à 80% constitué de propriétés résidentielles et industrielles. Elle profite aujourd’hui de la hausse des loyers, ainsi que de celle des flux de trésorerie issue d’une pénurie des biens sur les marchés.
BREIT, appuyé par le fonds de pension de l’University of California, a ainsi pu réunir 14 milliards de dollars de liquidités, qui vont lui permettre de financer des opportunités de déploiement, de rachats et de transactions.
Les gestionnaires du fonds ont identifié des « propriétés attrayantes » qui souhaitent lever des capitaux, en particulier les datacenters, au motif qu’ils bénéficient de la demande sur le cloud. Notons que, compte-tenu de sa stratégie, Blackstone ne s’intéresse qu’aux gros poissons…