Le Premier observatoire DSI 2024 NetApp / Adelanto sur le stockage des applications critiques chez les DSI en France révèle que les DSI disposent d’une solide connaissance des usages et des outils, avec une prédominance très nette de l’on-premise. Mais des défis restent à relever.
Etude – NetApp vient de rendre les conclusions du premier observatoire DSI 2024, axé sur le stockage des applications critiques dans le paysage informatique français. Mené en mars et avril derniers par le cabinet Adelanto, à travers une enquête en ligne ciblant un panel de 103 responsables IT du secteur privé ou public, cet observatoire dresse aujourd’hui un bon état des lieux, des enjeux et des choix souvent bien tranchés des DSI français dans la gestion de leurs applications stratégiques.
D’un point de vue général, une solide connaissance des usages et des outils est bien là, tous domaines d’activités confondus, avec une prédominance très nette de l’on-premise. Mais des défis organisationnels restent encore à relever dans la gestion de l’accroissement des volumes de données ou dans les stratégies d’automatisation mises en place.
Une bonne connaissance des technologies de stockage et un choix marqué pour des solutions on-premise
C’est le premier enseignement de cette étude. 78% des sondés affirment avoir une bonne connaissance (et même 23% d’entre eux une très bonne) de l’éventail des solutions de stockage et de sauvegarde à leur disposition pour leurs applications critiques. Bref, la confiance est de mise et les choix méthodologiques bien marqués pour l’assurer. Sur ce point, des solutions on-premise sont ainsi clairement privilégiées par les DSI pour leurs infrastructures d’hébergement avec le choix d’un cloud privé à 49%, suivi de peu par des technologies en interne avec des data centers All-Flash à 48% ou des data centers hybrides à près de 44%. Autant d’orientations stratégiques qui restent loin devant le cloud public ou le multicloud à seulement 15% et 8% !
Pour les typologies de réseaux de stockage, le choix des DSI interrogés va lui aussi clairement dans ce sens du « on-premise » avec en tête des solutions NAS à 71%, suivies de technologies SAN à 69% ou de serveurs « maison » à 60%. Le stockage cloud ne vient qu’après à 54%, mais loin encore devant des solutions basées sur des containers ou du stockage objet à 27% chacune. Si l’on établit par exemple un parallèle avec le Baromètre du Cloud NetApp/IFOP, publié en juin 2021 et dans lequel la France était l’un des pays sondés, cette prédominance du support physique sur le cloud en matière de stockage (notamment sur la question des données personnelles) reste dans la continuité des opinions exprimées alors.
Des acteurs bien identifiés pour répondre aux besoins des entreprises dans la gestion de leurs applications critiques
En matière de stockage et de sauvegarde d’applications critiques, la confiance dans les moyens déployés est bien sûr la première des conditions à remplir pour les entreprises. Concernant les fournisseurs de solutions hardware et software, c’est ainsi NetApp qui arrive en tête avec 60% des sociétés mentionnées par les DSI interrogés. Quant aux hébergeurs de données actés pour l’heure au sein des opinions exprimées, c’est encore une fois une solution de data center en interne à 50% qui reste le choix privilégié, suivie ensuite notamment de Microsoft Azure à 38% ou de AWS à près de 20%.
Pour autant, même si le déploiement d’infrastructures de stockage et de sauvegarde se fait plutôt auprès des sondés dans un esprit de logique interne, le STaaS (ou Stockage-as-a-Service) apparaît comme ayant le vent en poupe dans la gestion des applications critiques. Au regard de cette étude, ce sont en effet plus de 45% des DSI consultés qui l’envisagent ou l’utilisent déjà.
Des défis encore face à l’accroissement attendu des données et à ses risques associés
Toujours plus importantes en volumes de stockage, les données issues d’applications critiques seront en pente ascendante en 2024. C’est du moins le sentiment partagé fortement par 84% des sondés, et 44% d’entre eux s’attendent même à une hausse de plus de 20% ! Parmi ces applications gourmandes en ressources de stockage, les responsables IT interrogés placent déjà en tête l’archivage à 53% ou la virtualisation applicative à 50%, suivis ensuite de l’ERP et de la production à près de 30%, ou du développement informatique à 25%.
Face à cet accroissement, des défis seront là bien sûr pour continuer à assurer la bonne marche des applications. En tête de ces enjeux, la sécurité et la prévention (contre les ransomwares notamment) constitueront le risque numéro 1 pour 59% des DSI questionnés. Mais l’obsolescence des systèmes et des infrastructures à 56%, ou le maintien de conformité aux normes réglementaires à 42% seront eux aussi de la partie. Pour y faire face, 66% des sondés ont déjà acté des projets d’évolution ou de modernisation de leurs solutions de stockage, avec au rayon des avantages attendus une meilleure protection de leurs données à plus de 66%, de meilleures performances pour leurs applications à près de 55%, ou bien encore une réduction de l’espace occupé et de la consommation énergétique de leurs data centers à 53%.
Des stratégies d’automatisation des échanges encore à affiner dans certains domaines
Si aujourd’hui un secteur comme la sauvegarde est en grande majorité, avec plus de 89% des sondés, totalement ou partiellement automatisé au sein des entreprises françaises consultées, ou bien encore la sécurité et la prévention de plus en plus tournées vers ce type de stratégie avec 65%, d’autres domaines peinent encore à franchir le pas. C’est par exemple le cas de la recherche et analyse à 49% ou des PRA/PCA à 48% qui, selon les sondés, n’apparaissent pas encore comme une priorité dans leurs stratégies d’automatisation.
Les progrès galopants réalisés ces dernières années par les solutions d’intelligence artificielle auront très probablement de quoi uniformiser cette donne en débloquant les verrous techniques qui pourraient se présenter encore dans les choix stratégiques mis en place par les DSI. Avec à la clé pour eux un gain de sérénité certainement ! Au regard de la confiance qui lui est faite à travers cette étude, NetApp compte aujourd’hui sur le marché parmi les acteurs de l’IA capables de répondre efficacement aux nombreuses exigences demandées dans la gestion des applications critiques.