L’Ethiopie confirme rejoindre le cercle réduit du minage de cryptomonnaies, au travers d’un protocole d’accord entre le gouvernement éthiopien, représenté par l’entreprise d’État Ethiopian Investment Holdings (EIH), et Data Center Service PLC, filiale de West Data basée à Hong Kong.
Le gouvernement éthiopien va miner encore plus de Bitcoin ! L’incursion de l’Ethiopie dans le l’extraction de Bitcoin, le minage de cryptomonnaies, ne passe pas inaperçue. Elle marque une avancée pour les partisans de l’adoption du Bitcoin par les Etats-nations.
- L’Ethiopie, second pays africain le plus peuplé, est un refuge pour les mineurs chinois, majoritaires parmi les 21 mineurs de Bitcoin déjà présents dans ce pays de la corne de l’Afrique. Où ils trouvent de l’énergie en quantité.
- C’est le sixième pays à suivre l’exemple du Salvador, du Royaume du Bhoutan, de la Russie, des Émirats arabes unis et d’Oman qui se sont officiellement aventurés dans le minage de Bitcoin.
- La société chinoise West Data Center Service a donc signé un partenariat avec le gouvernement éthiopien pour la construction d’un datacenter de data mining, un investissement annoncé à 250 millions de dollars.
Pourquoi un tel intérêt pour les mineurs chinois rejetés par leur gouvernement ? Le Barrage de la Renaissance, pharaonique plus grande retenue d’eau artificielle d’Afrique dont le construction devrait se terminer en 2025, avec une production attendue de 5 150 MW. Qui permettra aux autorités d’Addis-Abeba de proposer un prix de l’énergie verte et renouvelable (90% des 5 200 MW de capacité de production de l’Ethiopie provient de l’hydroélectrique) parmi les moins chers du monde.
On notera que les mineurs chinois négocient avec succès l’accès à l’énergie produite par l’Ethiopie, alors que 40% des 120 millions d’habitants du pays n’ont pas accès à l’électricité !