C’est par un simple mail expédié par la porte-parole de Meta, Melanie Roe, que le géant des réseaux sociaux a annoncé à son partenaire Construction Dive marquer une pause dans la construction d’un nouveau datacenter à Temple, au Texas, afin de “changer la conception” de ce projet estimé à 800 millions de dollars.
Après le Danemark, c’est au tour du Texas d’afficher la mise en panne par Meta – la maison-mère de Facebook, Instagram ou encore WhatsApp – sur le campus de Tempa (image d’entête), de la construction d’un datacenter.
Rien de bien neuf depuis quelque jours, sauf la taille du projet, 84 000 m², et sa localisation, aux US. Le motif demeure le même, le « recadrage » de la conception des datacenters autour de l’IA (Intelligence Artificielle) – Lire « Que peut cacher le « recadrage » des datacenters de Meta ?« .
L’inquiétude s’installe chez les constructeurs
En revanche, l’inquiétude monte dans le secteur de la construction des datacenters. En effet, avec ses datacenters hyperscale, Meta est l’un des moteurs du secteur. D’ailleurs d’autres projets de même taille, une vingtaine dans le monde, ont été engagés par Meta depuis le début de l’année.
Certes, le secteur se montre optimiste, pour les trois prochaines années, Meta n’est qu’un des acteurs du marché. Optimisme de façade, cependant, il est en effet à craindre que les hésitations de Meta soient le signe avant-coureur d’un ralentissement de la construction de datacenters à grande échelle.
Rappelons que les Etats-Unis sont déjà touchés par une vague de licenciements qui affectent les géants du cloud, principaux commanditaires de la construction des datacenters. Les répercussions sur d’autres secteurs pourraient suivre…