Noelle Walsh, responsable de la division Cloud Operations + Innovation de Microsoft, a confirmé à nos confrères DCD que l’éditeur ne poursuivra pas l’expérience des datacenters sous-marins, connue sous le nom de projet Natick.
Lancé en 2013, puis déployé au large de l’Ecosse en 2018 pour une immersion qui aura duré un peu plus de 25 mois, le projet Natick était constitué d’un caisson submergé en mer, embarquant 855 serveurs sous atmosphère d’azote gazeux inerte.
Noelle Walsh affirme que les équipes de Microsoft ont beaucoup appris de l’expérience, en particulier sur les vibrations et leur impact sur les serveurs. On imagine également sur l’automatisation des infrastructures laissées sans surveillance.
Interrogée également sur la robotique, Noelle Walsh a indiqué que Microsoft travaille moins sur l’automatisation des tâches humaines que sur l’accompagnement aux manipulations humaines sur les infrastructures lourdes (serveurs) de dernière génération.
[…] – Microsoft à annoncé la fin du projet Natick à l’exploitation de datacenters sous-marins (dans les conteneurs scellés et déposés sur le fond marin au large de l’Ecosse). Trop complexe à mettre en œuvre, et finalement pas rentable, l’entreprise souhaite se concentrer davantage sur l’accompagnement aux manipulations humaines sur les infrastructures récentes. (https://dcmag.fr/microsoft-confirme-la-mort-du-projet-natick-datacenter-sous-marin/) […]